La région de derval

Domaine vert et boisé de 22 hectares dont 9 de plan d'eau. Site exceptionnel qui accueille un camping**, un gîte d'étape, un gîte rural et une auberge. Lieu idéal de détente et de loisirs avec tout un panel d'activités nature : randonnées pédestres, équestres, pêche, parcours de santé, VTT...

Jans est autrefois le centre d'une importante châtellenie appartenant au duc de Bretagne. L'Eglise : date de 1868. Elle est construite près du lieu où se trouvait l'église romane, devenue trop exiguë. Elle avait la particularité d'avoir un clocher avec flèche en aiguille.

• Calvaire de Mission : (1895-1947).

Construit lors de la mission de 1895, il est restauré à l'occasion de celle de 1947.

Les missions, sauf en cas de guerre, ont lieu tous les dix ans au cours de l'hiver et durent trois semaines. Une équipe de missionnaires spécialisés en assure l'animation. Pendant cette période ont lieu des prédications et des conférences pour tous d'une part, et par catégories de fidèles d'autre part. La mission se termine toujours le dimanche par une grande cérémonie à l'occasion de laquelle le sanctuaire est décoré, et le parcours, conduisant au lieu d'un monument ou calvaire inauguré en cette circonstance, orné de guirlande.

• Roue à Aubes du Moulin du Pont :

En 1887, le moulin comprend une machine à vapeur et ses accessoires. En 1895, il est équipé d'un broyeur, et la locomobile est remplacée par un moteur fonctionnant au coke. En 1921, une génératrice est monté sur la roue, et un moteur Diesel est installé. En 1945, le moulin est équipé d'un moteur électrique de 20 chevaux, qui n'intervient qu'en complément de la force hydraulique. Le moulin cesse son activité en 1975.

L'église Saint Pierre et Saint Paul (1846-XXème siècle), oeuvre de l'architecte Ménard. Cette église succède à un sanctuaire vétuste.

Le choeur date de 1846 :

Il est offert par Mlle Blérye et Mlle Poligné. Le clocher date de 1950. La grande verrière, oeuvre du maître verrier Gsell, date du XXème siècle.

Cinq autres verrières ornent l'église :

Celles de St Sébastien et de la Vierge datent de 1846, les trois autres représentent Ste Odile, le curé d'Ars et Jeanne d'Arc. Les vitraux représentent St Louis, Marie Grignon de Montfort et St Bernard. L'Assomption de la Vierge, située au fond de l'abside, est l'oeuvre du sculpteur Charles Ménard. L'huile sur toile intitulée "Le Martyre de St Sébastien", oeuvre du peintre Joly Duval, date du XIXème siècle.

L'Oratoire du Château (fin du XIXème siècle), situé au château et édifié à l'emplacement où étaient implantés jadis le prieuré et les chapelles dédiées à St Clair et à St Denis. On y voit encore une dalle tumulaire datée du XIVème siècle et qui provient de la chapelle du prieuré St Denis.

La statue St Clair, qui provient de la chapelle de la frairie de Quibut, date du XIVème siècle. La statue St Denis date du XIVème siècle. La chapelle du prieuré a également servi, semble-t-il d'église paroissiale jusqu'au XVIème siècle. Cette chapelle du prieuré était desservie au XIème siècle par les moines bénédictins de St Nicolas d'Angers, puis par les moines de l'Abbaye St Pierre de Bourgueuil-en-Vallée.

Le Château de la Garrelaye (XIV-XVIème siècle). Propriété de la famille Le Maistre. A signaler qu'en 1364, Alain Le Maistre participe à la bataille d'Auray, dans le camp Montfort. En 1487, Pierre Le Maistre s'allie à Françoise de Dinan, baronne de Châteaubriant. Guillaume Le Maistre adhère au protestantisme et devient l'une des personnalités importantes de l'église réformée de Sion. La façade nord-est date du XVIIIème siècle. Le château est au XIX ème siècle, la propriété de Richard Hay de Slade. La tour de guet date du XVème siècle.

La Tour St Clair à Derval Unique donjon restant d'un château féodal du XIIIème siècle. Fief anglais pendant la Guerre de Cent Ans, qui a subi les assauts de Bertrand Duguesclin. La tour est aujourd'hui classée monument historique.

Après la mort du dernier seigneur de Derval en 1482, la forteresse féodale perd de son importance. Lors des guerres de Religion, elle est à nouveau utilisée et assiégée successivement par les antagonistes de chaque camp. L'Edit de Nantes la condamne à être démolie, mais elle accueille cependant les prisonniers protestants capturés au siège de Port-Louis.

Les propriétaires en utilisent par la suite les pierres pour d'autres constructions.

Menhirs de Galot cet ensemble mégalithique, amputé au XIXème siècle lors de la création d'une route, possède encore neuf menhirs et demeure le seul alignement conservé dans le département. Situé au lieu dit : "la grée galot".

Eglise St Jean ses origines remontent pour les uns au XIIè-XIIIème siècle, pour les autres au début du XVème siècle.

Perrot Dutay, fondateur de la première chapelle, forme le voeu d'y être enterré et qu'elle serve au public s'il est possible de l'agrandir et d'en faire une succursale. La dédicace à St Jean pourrait avoir été choisie en souvenir de son fils décédé ou de son parrain, seigneur de Derval et donateur de cette terre.

La chapelle aurait été agrandie et érigée en église paroissiale au XVIème siècle, Lusanger, devenant trève de Derval. L'édifice mesurait alors environ 50 mètres de long, et le clocher était situé en son milieu. Située au Vieux Bourg de Lusanger.

Eglise St Jean Baptiste (1869), le curé de Lusanger, considérant que l'église qui sert alors au culte n'est pas assez vaste et est trop excentrée depuis la création de nouvelles fermes permise par le défrichement, juge bon de délocaliser le bourg et entreprend la construction d'un nouveau presbytère. Le conseil municipal et les commerçantes s'opposent à ce projet et demandent le remplacement de cet ecclésiastique, ce que l'évêché refuse. Finalement la construction de l'église se réalise.

En 864, un monastère est créé par les moines bénédictins de Redon. Son territoire est composé de deux parties : la rive gauche de la Chère d'une part, donné à l'abbaye par Austroberte de Fayen, et la rive droite d'autre part, donnée par Erispoë, roi breton et issue de la paroisse de Fougeray.

Les moines se seraient installés dans ce lieu isolé pour se protéger des envahisseurs normands, mais ces derniers remontent jusqu'à Mouais, détruisent le monastère et pillent la région. En 1062, Quiriac, évêque de Nantes, érige Mouais en paroisse qu'il donne à l'abbé de Redon.

A la fin du XVème siècle, profitant du décès du sieur Le Clerc de La Fouaye, le sieur Le Maistre de la Garrelaye, désirant s'accaparer le droit d'enfeu, fait détruire les armes de La Fouaye placées sur les vitraux de l'église de Mouais. Son procès à lieu à Rennes le 6 avril 1494 en présence du roi Charles VIII, mais le seigneur de la Garrelaye ne répare pas les dommages causés.

Au début du XVIIIè siècle, une demoiselle Le Gros est arrêtée et emprisonnée pour avoir servi d'agent de liaison entre les conjurés de la révolte de Pont-Kallec, dont le but était de résister aux violations et de sauvegarder les franchises dont bénéficiait la Bretagne avec le traité d'Union de 1532.

En 1754, Mouais est érigé en châtellerie.

Vers 1930, une carrière d'extraction de pierre est ouverte et se développe après la Seconde Guerre mondiale avant de fermer en 1964, victime de la concurrence.

Site exceptionnel pour la pêche et possibilité de faire le tour de l'étang sur le sentier de randonnée qui l'entoure.

Anciennes voies ferrées à St Vincent des Landes : Ces anciennes voies permettaient jadis la circulation de trains aux gabarits exceptionnels. Aujourd'hui, elles ont été réhabilitées en circuit de randonnées pédestres.