Découvrir fruges

Situé au centre de la place, l'hôtel de ville est une construction de la monarchie de juillet. Dès 1835, Augustin SALIGOT, le maire de l'époque envisage sa réalisation. Constant GUILLY, maire de 1837 à 1848, fait réaliser les travaux de 1840 à 1842.

Il comprendra : corps de garde, lieu de répression, salle de délibérations, secrétariat de Mairie, salle de justice de paix, bureau de greffe, logement de concierge, bureau des Poids et Mesures, salle de dépôt de grains et grande salle.

Son architecture extérieure n'a subi aucune modification depuis sa construction. Le rez-de-chaussée avait fait l'objet de travaux de réaménagement en 1972.

Depuis le début du VIIIème siècle, Fruges dispose d'une église. Dès 1829, on parle de restaurer, agrandir ou reconstruire l'église. L'église actuelle de Fruges est de style néogothique et est dédiée à Saint-Bertulphe. Elle a été construite de 1865 à 1877 sur l'emplacement de la précédente suivant les plans de l'architecte Alexandre GRIGNY.

Un plan classique rassemble nef centrale et collatéraux, une chapelle absidicale, des chapiteaux et des lampes habilement travaillés, des ouvertures agrémentées par de gracieuses rosaces et des verrières à personnage, ainsi qu'une tour haute de 50 mètres.

De 1990 à 1991 de très importants travaux ont été effectués suite aux dommages provoqués par la tempête et la foudre. On remarquera sa clarté intérieure, ses vitraux qui ont été restaurés en 1997, ses orgues construits par Bonneau et Beasse à la fin du XIXème siècle. Les statues géantes en bois de tilleul de Sainte Monique et de Saint Augustin, vestiges de l'abbaye Sainte-Marie-au-Bois de Ruisseauville sont inscrites à l'inventaire des objets mobiliers classés.

Inauguré en 1983, ce musée rassemble la plus grande partie des collections de faïences, cuivres et armes anciennes qu'avait réunies l'Abbé Nestor Delétoille, qu'il exposait autrefois dans sa demeure rue des Fontaines.

Dans ce musée se trouvent plus de 600 merveilles des XVIIIème, XIXème, et XXème siècle : des faïences de 30 origines différentes, des étains (plats, assiettes, bougeoirs), des cuivres utilitaires et décoratifs, des armes (fusils, pistolets, poignards), des pipes, des chaussures, des outils qui rappellent l'artisanat local. Plus de 200 cartes postales et documents présentent la ville au début de ce siècle.

Cette rue bordée de marronniers, longe la Traxène et conduit au Moulin de Bat-l'eau avec une roue hydraulique à aubes où de nombreux canards sauvages ont élu domicile.

Déjà au début du siècle c'était la promenade favorite des frugeois le dimanche et ça l'est encore aujourd'hui. Ils peuvent  se détendre dans l'Espace Pierre Pinguet offrant terrains de pétanque et de tennis, tennis de table et jeux pour enfants.

Emile THILLIER, fondateur de la kermesse, habitait au 4 de la place St Gilliet. Il était négociant en alcools. C’est dans un but commercial et pour donner plus d’animation à son quartier qu’il créa en 1921 la Kermesse Saint-Gilliet. Il fut aidé par de nombreux commerçants, dont la majorité était des exploitants de cabarets ou d’estaminets, noms que l’on donnait à l’époque aux cafés.

Le lancement de cette kermesse ne fut pas une petite affaire. Les premières furent des fêtes foraines qui se passaient dans un pré, rue du Marais, entre la place St Gilliet et la rue Pierre Decréquy. Il fallu souvent payer les forains pour les inciter à venir installer les manèges et baraques.

Par la suite, les musiques des environs et du bassin minier ainsi que "Les Pères la Joie" de St Pol vinrent prêter leur concours. Quelques habitants du Quartier se groupèrent pour réaliser soit un char, soit un groupe carnavalesque. Cette tradition existe toujours.