A la découverte de le portel-plage

Sa plage, blottie dans une crique, au pied d'une falaise abrupte haute de 25 mètres, est encadrée de roche et de digues. L'EPI au sud et la digue CARNOT au nord la protègent des grands courants : la sensation d'intimité et de paix y est infiniment douce.

Cette vaste plage de sable fin d'1,5 km, sans aucun bas fond, présente toute quietude.Chaque jour la mer vient baigner la majeur partie de son etendue et laisse ensuite un espace de sable propre et dur, propice aux jeux d'enfants, au repos complet sous la bienfaisante action d'un soleil ardent mais jamais accablant.

Belle et sauvage ! Les vent dominants du large apportent leurs effluves thérapeutiques et saturent l'atmosphere de nombreux principes actifs qui fouettent l'organisme et favorisent aussi les échanges respiratoires.

Mer parcourue de longues ondulations, falaises découpées, taches rocheuses, aux silhouettes étranges, assaut des vagues contre les ruines du fort de l'heurt (parure de la plage) sont autant d'aspects variés d'une infinie beauté.

Les falaises s'étendent vers le sud jusqu'a Equihen, en passant par Alprech et Ningles. Et toute cette crète dechiquetée par la violence des vagues, notamment les jours de tempête, laisse une impression de site austère, sauvage même qui offre aux photographes une multitude de clichés et aux peintres une large palette de couleurs.

Entre  l'entrée  et  la  falaise,  une succession  de  cheminements  a  été dessinée,  d'abord  un  style " jardins  publics " puis  de  plus  en  plus  " campagnards ", le resultat  est  du  meilleur  effet : vous contemplerez la nature qui vous entoure, depuis la mer au loin jusqu'aux petites mûres qui jouent à " cache- cache " dans les haies. Des étangs ont egalement été aménages. Le plus grand, (7000 m2 ) se loge dans une excavation des anciennes carrières de grès où se rejoignent les eaux de plusieurs sources. La création d'une digue a permis d'obtenir un magnifique plan d'eau naturel. Cet étang a été immédiatement adopté par les oiseaux migrateurs à la grande joie des ornithologues. Canards, cygnes noirs y ont élu domicile ainsi que " des carpes d'amour " blanches (poisson considéré comme un véritable désherbant biologique). L'autre plan d'eau, plus petit, a été imaginé pour permettre aux modélistes d'exercer leur art et aux pêcheurs de truites de " taquiner le goujon ".

Dans la partie restée sauvage, quelques arbres qui " amusent " ont été sauvegardés tel un " pommier en plein vent " abrité dans un creux du terrain, ou l'aubépinier, doyen de cet espace. On y trouvera également plusieurs espèces d'orchidées sauvages (orchis tachetées ou orchis mâles), des roseaux, des carex, des argousiers ou autres pruneliers.

" Monsieur le vent " s'empare parfois de ces lieux et offre alors des spectacles grandioses avec la mer comme toile de fond. Quelques tempêtes ont causé parfois des dégâts, de même que les embruns et leur bagage de sel que l'on trouve cristallisé dans les nervures des feuilles qui s'agitent à la moindre brise. L'association des couleurs est tout simplement féérique : du vert tendre au gris clair, les nuances pastels parfois colorées de mauve, de blanc, de jaune se déploie lors d'un incessant ballet.

Le parc de la falaise est un coin de paradis : terrain de bicross, balançoires, toboggans, mini golf. partie amenagée de fossiles géants et de squelettes de dinosaure sont autant de centre d'intérêt. Anes, poneys, chèvres et moutons en toute liberté ne manqueront pas d'attirer la curiosité des petits et des grands. L'observation ornithologique et le potager avec ses haricots, potirons, plantes aromatiques complètent l'aspect pédagogique de ce domaine, où cohabitent en parfaite harmonie : LA NATURE, LA MER ET LE VENT

Le Fort de l'Heurt a été édifié en 1803 par Napoléon Bonaparte dans le but de protéger par le surd le mouillage de la flotille du Camp de Boulogne, en prévision d'un débarquement en Angleterre.

Napoléon Bonaparte leva le camp en 1805, et il fallut attendre la seconde guerre mondiale pour que le fort retrouve son utilité militaite. Le Fort de l'Heurt est devenu aujourd'hui un site moulier.

La "pêche aux moules est une véritable tradition locale pour les portelois et fait la joie de nombreux touristes en visite sur la commune.

Le site d'Alprech est depuis l'Antiquité considéré comme un poste de défense et de vigie privilégié. Il abrite depuis 1842 son phare qui resta en place jusqu'à la seconde guerre mondiale. Ce dernier sera à nouveau érigé en 1975, puis entièrement automatisé en 1985