Antibes

Ville de la Méditerranée, Antibes Juan-les-Pins se caractérise par ses 23 kilomètres de côtes offrant une large panoplie de paysages marins : criques, escarpements rocheux, plages de sable fin ou plage de galets.

Ce large choix de sites nautiques permet d’accéder à de nombreuses activités en rapport avec la mer : ski nautique, parachute ascensionnel, plongée ou bien encore pêche en tous genre.

Pour les passionnés de voile, la Ville dispose de plusieurs ports de plaisance :

• Le Port Vauban : Premier port de plaisance d’Europe, d’une capacité d’accueil de plus de 2000 places, son bassin de grande plaisance peut accueillir des unités de plus de 50 mètres de longueur.
• Le Port Gallice : 542 places
• Le Port de la Salis : 233 places
• Le Port du Croûton : 390 places
• Le Port de l’Olivette : situé au creux de l’Abri du même nom, ce petit port typique abrite les pointus de quelques amoureux des traditions maritimes et provençales

Entre douceur et fureur, entre tradition et modernité, Antibes Juan-les-Pins offre de nombreux sites à découvrir en famille, en amoureux ou entre amis. Alors n’hésitez pas à la découvrir par vous même. Voici quelques idées de ballades.

Hautes maisons, rue pavées et étroites, odeur d’épices, à n’en pas douter vous êtes dans le Vieil Antibes. Cité antique, c’est ici que tout a débuté, lorsqu’Antibes se dénommait alors Antipolis. Au fil des rues, vous retrouverez de nombreuses traces de ce passé prestigieux.

En montant sur le « rocher », vos pas vous mèneront jusqu’au majestueux Château Grimaldi qui abrite le Musée Picasso. Derrière ce bâtiment, la mer se découvre et vient se cogner aux Remparts, vestiges de l’architecte Vauban.

Plus loin encore, le Bastion Saint-André qui, lui, accueille, le Musée d’Histoire et d’Archéologie.

Avant de quitter la Vieille Ville, ne manquez pas de faire une escale dans le quartier le plus provençal de la Ville : le Safranier.

Ciel bleu, soleil, tous les ingrédients sont réunis pour faire une ballade le long du Cap d’Antibes. En quittant le bastion, vous passerez square Albert 1er, avant d’arriver sur la promenade Pierre Merli pour enfin longer le Port de la Salis. Un peu plus loin arrêtez vous pour admirer le point de vue de la Vieille Ville dans son ensemble. Si le temps est beau vous aurez l’impression que les montagnes bordent la Ville.

Pour un panorama imprenable, montez au phare de la Garoupe. Niché au cœur de l’écrin de verdure du Cap d’Antibes, le Phare côtoie la chapelle Notre-Dame de la Garoupe dédiée aux marins.

Inhabité il y a encore 150 ans, l’essor du Cap d’Antibes a été encouragé par plusieurs personnalités fortunées du 19e et 20e siècle. On a vu alors se bâtir quelques majestueuses villas précédées par la construction de grands hôtels.

Une dernière halte au Musée Naval et Napoléonien et vous rejoignez Juan-les-Pins en passant devant le petit port de l’Olivette, abri pour les embarcations typiques nommées "pointus".

Juan-les-Pins. De renommée internationale, grâce notamment à son festival de Jazz, la station balnéaire est le paradis des baigneurs le jour et celui des noctambules. A découvrir entre amis.

Au delà des apparences, Juan-les-Pins est un quartier avec une identité propre construit depuis les années 1920 sous l’impulsion du riche américain Frank Jay Gould. Depuis de nombreux personnages aussi prestigieux que Sydney Bechet, Mistinguett, Marlène Dietrich, Ella Fitzgerald, Ray Charles, Claude François ou même encore Johnny Halliday alors tout jeune débutant, se sont arrêtés dans la station.

Après cette escale juanaise, vous «remonterez» vers Antibes en empruntant le boulevard Wilson. Arrêtez vous sur la Place de Gaulle pour admirer la très belle architecture du Grand Hôtel, souvenir de la Belle Epoque.

Résolument tournée vers la modernité et l’avenir, Antibes Juan-les-Pins perpétue ses traditions,  profondément ancrées dans la vie locale. Qu’il s’agisse de manifestations religieuses ou païennes, le public est invité à faire partie de la fête et à partager ses moments de liesse et de convivialité qui perdurent depuis des décennies.

Mois de juin

• Bataille de fleurs

Traditionnelle bataille de fleurs organisée par l’association des Amis du vieil Antibes, avec la participation très inventive des associations locales : Amicale des Antibois, Cyrnos, école Sainte-Marie, Antibes Kurnis, Commune libre du Safranier, ASOA, Amicale 48, Association des Pieds noirs et leurs amis...

Un corso qui réunit les chars gorgés de… fleurs et de bonne humeur, mais aussi de nombreuses formations musicales (fanfares, harmonies etc.) venues du monde entier.

• Fête de la Saint Jean

La légende (mais s’agit-il vraiment d’une légende) veut que les jeunes filles et garçons qui sautent ensemble le feu se marieront dans l’année.

Enfin, durant cette nuit magique, le bonheur attend tous ceux qui verront des étoiles filantes.
Durant toute cette soirée, buffet et buvette permettront à chacun de se restaurer et se rafraîchir.

Mois de juillet

• Fête de la Saint-Pierre

Plage de la Gravette
Saint-Pierre est, on le sait, le patron des pêcheurs, qui organisent chaque année une fête en son honneur. Portée sur un pavois par dix hommes, la statue, au cou de laquelle pendent des poissons d'argent, est descendue de la cathédrale, où elle demeure tout au long de l'année, jusqu’au port, au son des fifres et des tambours.

De nombreuses réjouissances accompagnent la célébration.

• Fêtes de Notre-Dame de Bon-Port

Depuis 1016, les marins pieds-nus descendent la statue de Notre-Dame-de-Bon-Port à la cathédrale le premier jeudi de juillet, et la ramènent dans son sanctuaire le dimanche suivant, par le chemin du Calvaire.

Messes, compliments et chants marins, concerts et feu de joie rythment cette manifestation chère au cœur des Antibois.

Mois de septembre

• La fête des vendanges

C’est en septembre que se déroule la traditionnelle Fête des vendanges organisée par la Commune Libre du Safranier. Sous la houlette du premier Magistrat, Joseph Marconi dit « Zézé », et du président Peter Thybaud, antibois et touristes se réunissent autour du fouloir et du pressoir pour mettre en bouteille le précieux breuvage issu du raisin cultivé sous les treilles de la place du Safranier.

Une manifestation, qui remporte chaque année un succès grandissant tant auprès des autochtones que des visiteurs surpris d’assister à des vendanges au cœur d’une ville.

Mois de novembre

• La fête de la châtaigne

Pour affronter les premiers frimas de l’hiver, les amis de la Commune libre du Safranier invitent tous les gourmands à venir déguster les chataîgnes fumantes accompagnées de vin chaud sur la petite place du Safranier

Mois de décembre

• La bûche de Noël

La Commune Libre du Safranier organise chaque année en décembre la traditionnelle fête de la bûche. Une quarantaine de familles confectionnent des gâteaux roulés, fourrés et décorés ensuite de crème au beurre pour réaliser cette bûche géante de plus de 10 m. Le public, plus nombreux chaque année, se voit offrir une part de bûche et du vin chaud ou du chocolat pour les enfants. Le tout animé par la chorale du Safranier qui interprète des chants provençaux et italiens, repris en chœur par le public. Un rendez-vous incontournable à ne surtout pas manquer, un moment de joie et de convivialité qui réunit les habitants du quartier, mais également de toute la ville et de nombreux touristes qui viennent spécialement chaque année assister à cette fête de tradition.

Le parc Exflora est un jardin public de 5 hectares. Autour d'une grande oliveraie, il regroupe les différentes expressions du jardin méditerranéen, depuis la Rome antique jusqu'à l'exubérante Riviera du 19e siècle.

A l’entrée du parc, la terrasse principale, conçue dans la tradition de celles de la Renaissance italienne, offre au visiteur la vue la plus complète sur le jardin.

Des jeux d'eau prolongent les bassins et fontaines installés dans l'axe de la terrasse. L'ensemble compose un "chemin d'eau" de 500 m de long.

Tout le long de l'allée conduisant à la mer, de nombreux rosiers sont plantés, illustrant la célèbre production de roses d'Antibes.

L'exubérance du jardin exotique et de la palmeraie remémore la belle époque où les jardiniers anglais, réussissaient à acclimater des végétaux fleurissant l'hiver, saison de prédilection des villégiatures princières sur la Côte d'Azur.

Un peu plus loin le théâtre de verdure, inspiré de ceux des jardins italiens et un belvédère à l'extrémité du parc, offre une très belle vue sur la mer et les Iles de Lérins

Dans la tradition des jardins provençaux du 18e siècle, un labyrinthe d’arbuste taillés a été recréé et constitue un espace vert des plus ludiques.

Plus loin les jardins de l'Islam sont représentés avec la présence de l’orangeraie, avec au sol, un quadrillage dessiné par les canaux d'irrigation en terre cuite, comme dans la célèbre cour de la Cathédrale de Séville en Espagne.

Les potagers et les vergers plantés dans l'Arsat, bénéficient d’une technique de culture en creux, en usage dans les jardins du Maroc, pour abriter du feu du soleil, et leur conserver ombre et humidité. Attenant à l'Arsat, une évocation du rhyad, cour carrée, placée au centre de la maison marocaine fréquemment décorée d'un bassin, de quelques plantations et de poteries, a été reconstituée. Le kiosque, au joli toit en tuiles bleues vernissées, en hommage au peintre MAJORELLE, auteur d'un magnifique jardin bleu à Marrakech, termine cet ensemble.

Dans une partie du parc, le jardin d'hiver rassemble les plantes à floraison hivernale tels le mimosa ou le camélia (à voir uniquement en saison).

La Rotonde est un hommage à Ferdinand BAC, homme de lettres, créateur de jardins, dont le très beau jardin des Colombières à Menton. L'inscription latine figurant sur l'obélisque signifie : "Beaucoup de jardins à peine éteints, renaissent déjà".

Dans le prolongement de la Rotonde, le mail aux tilleuls est semblable aux mails de Provence, souvent transformés en "cours", tels le Cours Mirabeau à Aix-en-Provence ou le Cours Saleya à Nice. Le puit qui existait sur le site à l’origine a été conservé en lieu et place de la fontaine traditionnelle.

Enfin l'atrium, le péristyle et le jardin pompéien rappelle une villa de la Rome antique et son jardin, inspiré de celui décrit, si précisément par Pline le Jeune. Il sert d’ailleurs aujourd'hui de références historique et botanique. A l'opposé de cet ensemble antique, à l’autre bout du parc, une salle fraîche, dans la tradition provençale, précède l'accès direct à la mer.

En 1857, Gustave Thuret découvre le Cap d'Antibes merveilleux et sauvage.

Il achète cinq hectares, y fait construire une villa et entreprend la réalisation d'un parc fabuleux, un des premiers jardins d'acclimatation de la Côte d'Azur.

Léguée à l'Etat par ses héritiers, la propriété est aujourd’hui gérée par l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique).

Sa superbe collection d'arbres et d'arbustes exotiques de climat méditerranéen, et son exceptionnel potentiel végétal servent, notamment à la pédagogie et à la diversification des espèces ornementales cultivables sur le littoral méditerranéen.