Pont-d'ain

Cette chapelle appartenait au château des Ducs de Savoie qui avaient établi leur résidence à Pont d'Ain.

Partiellement détruite en 1794, elle fut reconstruite entre 1837-1839 par Mgr Devie qui envisageait d'aménager l'arrière de la chapelle en logement afin que le Saint curé d'Ars puisse venir en retraite sur ce lieu qu'il affectionnait.

Située au sommet de la colline qui domine Pont d'Ain et sépare les vallées de l'Ain, au sud, et du Suran, à l'Ouest, au lieu dit "Vers le chateau".

Ce site paisible et très agréable est accessible à pied, depuis la maison de retraite, par un joli chemin ombragé et, en voiture, depuis la voie communale qui va du cimetière au pont du suran, par le chemin rural dit "Des cotes du chêne".

Un parcours de randonnée pédestre est balisé autour de la chapelle.

Elle a été laissée à l'abandon avant d'être acquise par la commune de Pont d'ain en 1973 et restaurée par l'association des "Amis de la Catherinette".

La halle est par définition un lieu public, généralement couvert, où se déroule le marché.

Celle du Pont d'ain a en réalité été construite en 1862 à Saint laurent sur saône. Démontée, elle a été transférée à Pont d'ain où elle a été inaugurée le 12 septembre 2003.

Le constructeur en fut le sieur Ausher entre 1770 et 1777. A cette époque la rivière coulait au pied des maisons du vieux Pont d'ain, à la place des jardins et de la cour du moulin "Convert". L'ain formait alors trois îles.

C'est le bras de la première île qui faisait tourner le moulin. Une grande digue fut construite pour garder toute la force de l'ain dans les basses eaux. Les inondations torrentueuses faisaient constamment des brèches et nécessitaient un travail permanent. Le canal fut élargi pour permettre une plus importante arrivée d'eau.

Ce premier moulin possédait, trois jeux de meules :

• Une pour moudre le froment
• Une pour le seigle, l'orge, le sarrasin ou le blé noir
• La troisième réservée au maïs dont la farine passée au four, est appelée "gaudes" nourriture journalière pour les déjeuners et soupers.

L’église annexe de Pont d’Ain (la chapelle Notre-Dame) fut abîmée par une crue de l’Ain et le cœur de Philibert le Beau, conservé dans une urne de plomb, emporté par les flots. Elle fit l’objet d’aménagements importants au XVIIème siècle mais s’avéra bientôt trop petite.

Une imposition extraordinaire de 1856 à 1897, plus une souscription locale permirent d’envisager une construction nouvelle.

L’église de style roman fut bénite le 24 décembre 1872 et consacrée l’année suivante.

La première église Notre Dame de la place des Terreaux fut construite à partir de 1787, mais elle se montra peu solide si bien qu’en 1845, il fallut songer à une reconstruction totale.