Ville de château-thierry

Château-Thierry ville d'histoire s'est façonnée au fil des siècles, de la présence gauloise, au Vème siècle avant notre ère, à Thierry IV, au VIIIème siècle, puis les Comtes de Blois et de Champagne, ... pour parvenir jusqu'à nous, telle que nous la connaissons actuellement, riche de son passé et tournée vers son avenir, mais résolument ancrée dans son présent.

Château-Thierry ville de Champagne, ce sont ces liens inextricables qui unissent notre ville et le vignoble, parmi les plus réputés au monde.

Château-Thierry ville natale, celle de Jean de la Fontaine, qui y voit le jour en 1621, pour devenir au fil du temps le plus illustre des fabulistes.

C'est tout cela, Château-Thierry, mais c'est bien plus encore, c'est une ville riche en monuments, riche culturellement et riche des femmes et des hommes qui la composent.

• LE MUSEE JEAN DE LA FONTAINE

Au pied du vieux château, dans une rue étroite bordée de maisons anciennes, s'élève la maison natale de Jean de La Fontaine.

Le poète y naquit le 8 juillet 1621 et y vécut jusqu'en 1676, date à laquelle il la vendit à Antoine Pintrel.

La Société Historique locale la racheta en 1869 et en fit don à la Ville, à charge pour cette dernière d'y aménager et entretenir un Musée à la gloire du fabuliste.

Le Musée abrite aujourd'hui quelques lettres autographes, des éditions de ses oeuvres, des objets d'art ornés de contes et de fables ainsi qu'une riche iconographie, illustrée par les plus grands : depuis Chauveau jusqu'à Chagall.

• LE TRESOR DE L'HOTEL-DIEU

Ce musée présente de nombreux pots à pharmacie et autres faïences, des meubles signés et des tableaux du XVII°s. Il comprend un remarquable antependium du XIV°s ainsi que de beaux ornements liturgiques brodés du XVIII°s.

L'Hôtel-Dieu de Château-Thierry a été fondé par Jeanne de Navarre en 1304 et agrandi sous Louis XIV qui lui rattacha les vingt-huit maladreries des environs. Reconstruit en 1876, le vieil édifice a, semble-t-il, fait son temps puisqu'il fut désaffecté en 1983 au profit d'un établissement hospitalier plus moderne qui a vu le jour sur les hauteurs de la ville. Seul subsiste le souvenir d'un dévouement huit fois séculaire ainsi que la collection, dite du Trésor, constituée sous le priorat d'Anne de La Bretonnière, filleule des Stoppa qui furent les bienfaiteurs de l'hôpital au XVII°s.

L'histoire de la ville de Château-Thierry est intimement liée à la conjonction des deux éléments naturels que constituent la rivière Marne et la butte de son château.

Au coeur de la ville, l'oeil est attiré par quelques points émergeant de la marée des toits : le clocher de St-Crépin, le beffroi de la Tour Balhan, la haute toiture d'ardoises de l'Hôtel de Ville ... Au cours de votre promenade, nombre de monuments s'offriront à votre curiosité : la Porte St-Pierre, les remparts Est, la statue J. de La Fontaine et les jardins de cette ville classée "trois fleurs" vous séduiront.

L'ancien bourg abritait une abbaye bénédictine dont il ne reste aujourd'hui qu'un lieu-dit, en bord de Marne.

Les rives aménagées du Dolloir sont un lieu d'inspiration pour les peintres. Il faut également voir le pont Ozanne, dit "pont aux ânes", dernier vestige d'un petit pont antique.

De même, la rue piétonnière permet d'apprécier la traversée de ce village de caractère.

Le clocher et le portail nord de l'église actuelle, St-Martin-d'en-haut, marquent l'empreinte de l'architecture Renaissance.

Sur les rives de l'Ourcq et de son canal, le centre-ville propose la promenade du "Mail" où l'on accède par un pont métallique construit par Gustave Eiffel. De chaque coté de ce pont et de la tour appartenant à l'ancienne enceinte, on peut voir les jardins de la propriété des Sconin, aïeuls de Jean Racine et ceux de la propriété Héricart où s'est marié Jean de La Fontaine.

Les vieilles maisons, les chaussées anciennes, tout concourt à nous rappeler que cette bourgade inspira de nombreux peintres, tels Corot et son élève Eugène Lavieille.

Mont Saint-Père étage ses maisons tout le long d'un coteau de la Marne et l'église pointe son clocher tel un phare dans la vallée. Au centre du village, une sculpture célèbre l'enfant du pays, Léon Lhermitte, peintre du XIX°s.

Né en 1868, ses dessins et ses toiles reflètent l'esprit du monde rural et laborieux au milieu duquel il grandit.

Face à Mont-Saint-Père, la ferme du rû Chailly à Fossoy lui fut un lieu d'inspiration et figure comme décor dans un tableau de renom de l'artiste "La Paye des moissonneurs", visible au Musée d'Orsay.

Le Musée Jean de La Fontaine abrite une toile remarquable de l'artiste "La Mort et le bûcheron".

• Cerfroid à Brumetz

Fondé en ces lieux par Jean de Matha en 1193, l'ordre de la Très Sainte-Trinité se consacre durant des siècles à la rédemption des captifs.

Du XIII°s à la Révolution, Cerfroid restera maison-mère de la congrégation. Vendue comme bien national, elle sera rachetée en 1867 par le Trinitaire Calixte de la Providence et il faudra attendre 1944 pour que des Religieuses Trinitaires de Valence s'y établissent, rejointes en 1986 par les Pères Trinitaires, et que ce lieu reprenne vie.

La Maison de la Trinité de Cerfroid, installée au milieu de ruines séculaires, est actuellement un lieu de rencontre, de prière et de ressourcement.

• L'abbaye des Clarisses à Nogent-l'Artaud

Fondée en 1299 par Blanche d'Artois, comtesse de Champagne et de Brie pour "le remède de ses deux époux et d'elle-même", cette abbaye royale dépendait de l'abbaye de Longchamp et était placée sous le patronage de Saint-Louis.

Détruite en 1452, on la repeupla par une nouvelle colonie de filles urbanistes qui persistèrent jusqu'à la Révolution.

Vendue comme bien national en 1792, elle appartient pour partie, à l'association Nogent Historique qui s'est donné pour mission la valorisation du site et la vulgarisation de son Histoire.

• L'abbatiale Saint-Ferréol d'Essômes-sur-Marne

Fondée en 1090, par Hugues de Pierrefonds, pour les chanoines de l'ordre de Saint-Augustin, l'abbaye d'Essômes est consacrée à la Sainte-Vierge.

C'est de l'heureuse issue d'un siège de trois semaines que les moines remportèrent sur les anglais le 18 septembre 1370, jour de la Saint-Ferréol, que l'église abbatiale tirera son nom.

Dans sa partie subsistante, l'église est un monument de style gothique très pur aux proportions grandioses.

Les 38 stalles situées dans le choeur sont de style Renaissance et au transept sud, se trouve une chapelle du XVI°s, fermée par une clôture à colonnades.

La société "Un canal, deux canaux" est basée dans une ancienne gare fluviale à Silly-la-Poterie, à proximité de La Ferté-Milon.

A travers votre croisière-promenade ou même en choisissant l'option du déjeuner à bord, vous naviguerez sur le canal de l'Ourcq, creusé à flanc de coteaux à onze mètres au-dessus du niveau de la Marne ou sur le canal du Clignon d'où vous apercevrez l'ancienne Commanderie des Templiers de Moisy avant de franchir le pittoresque pont-canal au dessus de l'Ourcq.

Du temps de La Fontaine, puisant la saveur de ses fables à travers sa charge de Maître des Eaux et Forêts, de jolis fauvelets murissaient dans les chais des vignerons.

A présent, les chemins tracés à travers le vignoble champenois distillent le plaisir du vététiste au hasard des vallées du Surmelin, de la Marne ou celle du Dolloir. Ces noms chantent la vivacité des eaux qui sourdent du calcaire. De l'autre coté de la vigne, c'est une contrée d'horizons bas, sur des champs presque arides, où scintillent des éclats de pierraille blanche du Bassin Parisien.