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La fère
Thème | Itinéraire découverte |
Départ | LA FERE (02) |
Description | La Fère est située dans le département de l'Aisne et la région Picardie. |
Découverte de la ville de La Fère
La Fère, au confluent de la Serre et de l’Oise, est l’une des plus anciennes villes de la région du Nord / Est. Elle existait déjà à l’époque gauloise. En effet, lors de la conquête de la Gaulle, les Romains installèrent à La Fère un poste militaire, ce qui en fit une place forte. Autrefois appelée Fara (Ferme fortifiée ou Phara Mérovingienne), l’origine de La Fère remonte au Ve siècle.
- Un passé religieux
C’est autour d’un missionnaire ermite et aveugle, appelé Saint-Montain, qui vint vivre dans notre cité en 437, que se serait développée la ville. L’église Saint-Montain fut bâtie de 1052 à 1099 par Elinaud, évêque de Laon, sans doute à l’emplacement de la grotte où Montain réunissait ses disciples. L’église a été remaniée au cours des siècles. Elle a été restaurée en 1980.
- Un passé royal
Sous les Mérovingiens, vers 600, se dressait déjà un château-fort à La Fère, dont Clovis signale l’importance à Saint-Rémi, à qui il en fait don.
En 1207, « la Charte de la Paix » est le point de départ de l’indépendance de notre cité. Mais, jusqu’en 1435, La Fère vit sous la dépendance des puissants seigneurs de Coucy, les Enguerrand. De nombreuses personnalités ont séjourné à La Fère car le château a servi de berceau à la famille royale française : le roi Eudes et son conseil en 898 puis Charles le Simple, la famille princière de Luxembourg puis la famille de Bourbon avec Antoinette de Bourbon (grand-mère de Marie Stuart) et Antoine de Bourbon (père de Henri IV).
La Reine Margot, François 1er, Mazarin, la cour de France et même Louis XIV ont séjourné au château... Ancienne résidence des familles royales, le château devint plus tard propriété de l’armée et transformé en école d’Artillerie.
- Un passé militaire
C’est depuis ces temps reculés que notre cité acquit le titre de place forte, dans une vallée propice aux passages stratégiques des armées rejoignant le Nord ou descendant la vallée de la Seine. Le Duc de Mazarin crée en 1666 l’Arsenal de La Fère. En 1719, Louis XV décide de la création de la première école d’artillerie française dans notre ville. Plus tard, Napoléon Bonaparte sera incorporé à La Fère en 1786.
Le 27 février 1814, 3000 Prussiens assiègent la ville qui capitule. La royauté est rétablie mais l’Empereur débarque et c’est une nouvelle coalition.
Le 26 novembre 1870, la ville est soumise à des bombardements ; on dit que plus de 300 obus sont tombés sur la cité. La Fère capitule le 27 novembre 1870 et est occupée jusqu’en octobre 1871. Plus près de nous, La Fère fut occupée au cours des guerres mondiales du XXe siècle et dut faire face aux nombreuses destructions de son patrimoine.
En avril 1992, le plan Armée 2000 met fin à une tradition militaire séculaire avec la fermeture du 41e Régiment d’Artillerie de Marine et de l’Etablissement Régional du Matériel.
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Les monuments connus à La Fère
La Fère possède de nombreux monuments qui sont classés aux Monuments historiques :
- Église Saint-Montain depuis 1921.
- Le château classé partiellement en 1965 puis en 1994. Propriété de l'État, il a été transformé en appartements pour officier de l'école d'artillerie.
- Un immeuble du XIXe siècle, situé au 3 rue Henri-Martin, depuis 1987.
- La caserne du quartier Drouot. Le « vieux » quartier date de 1720, le « neuf » de 1767. Ils avaient pour but d'accueillir la première école d'artillerie créée en 1719.
- La Fère héberge la statue de l'Artilleur anciennement située sur le pont de l'Alma, à Paris.
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Découvrir l'École royale d'artillerie
Cette école militaire fut créée en même temps que celles de Metz (qui, fusionnée avec l'ex-école royale du génie de Mézières, devait devenir école d'application de Polytechnique), Strasbourg, Grenoble et Perpignan, par l'ordonnance royale du 5 février 1720. Cette ordonnance tirait les conclusions des dernières campagnes de Louis XIV en faisant de l'artillerie une arme scientifique, avec des officiers formés en conséquence. Chacune des cinq villes concernées abriterait un régiment de 4000 hommes, avec une école d'artillerie à demeure.
L'école de La Fère doit sa renommée en grande partie à la qualité des enseignants qui y servirent. Le premier d'entre eux fut l'ingénieur des fortifications Bélidor (de 1720 à 1740). Répondant à la demande du ministère de la Guerre, Bélidor s'attacha à dresser des tables balistiques universelles et dispensa aux élèves-officiers un enseignement scientifique complet. En 1740, la succession de Bélidor dans cette fonction fut assurée par un professeur de mathématiques, l'abbé Deidier, remplacé à son tour par l’abbé Nollet à partir de 1757. Nollet enseignait, outre les mathématiques, l'hydraulique, la physique et la chimie.
Choderlos de Laclos (1759-1761) et Gribeauval y firent leurs classes. Le général Augustin Marie d'Aboville fut nommé par Napoléon commandant de l'école à partir de 1809.
Napoléon Bonaparte servit dans le régiment d'artillerie de la Fère sous les ordres du baron du Teil, mais fit ses classes à l'École d'artillerie d'Auxonne, et non à La Fère.
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