Villers-cotterêts

Blottie dans une anse de la forêt de Retz, Villers-Cotterêts s’est développée grâce à la présence de ce massif boisé, source de matériau pour la construction, le commerce et l’artisanat, et terrain de chasse des premiers princes du royaume. Les séjours de la famille royale sont à l’origine de la construction du château, mais aussi de l’implantation d’abbayes et du développement architectural du bourg.

Villers-Cotterêts, bien qu’enracinée dans le présent avec l’implantation du groupe Volkswagen France en 1962, et l’ouverture du Lycée Européen en 1992, a conservé le charme de son passé.

Poursuivre la visite de Villers-Cotterêts :

• Le Château François Ier
• Le Musée Alexandre Dumas
• Sur les traces de Dumas
• L'Eglise Saint Nicolas
• L'Hôtel de Ville
• L'Hôtel Le Régent
• Le Château de Noüe
• Les Fontaines
• La Chartreuse de Bourgfontaine
• Le Domaine Saint Rémy

La forêt est essentiellement une hêtraie, traitée en futaie régulière, où l'on trouve également du chêne, du charme, du frêne, du merisier, de l'érable, du bouleau et du châtaignier ainsi que diverses essences de résineux dans les parcelles les plus sablonneuses. Une quinzaine d'arbres remarquables y ont été recensés.

Elle abrite une multiple faune sauvage : cerfs, biches, chevreuils, sangliers, faisans, lapins, lièvres et renards.

La forêt de Retz abrite un dispositif du réseau européen d'observation des forêts (RENECOFOR) et 3 sites du réseau européen de conservation des habitats naturels (Réseau Natura 2000*). Elle comporte également pour le nord-ouest de la France, le site de conservation des ressources génétiques du hêtre.

En 1214, la forêt de Retz fut rattachée au domaine royal. Elle fut donnée en apanage, en 1498, à François d'Angoulême, le futur François Ier. En 1630, la forêt devint la propriété de la famille d'Orléans jusqu'à la Révolution française. En 1791, la forêt dut incorporée au domaine de l'Etat. En 1814, à la chute de l'Empire, elle fut restituée aux Orléans avant de devenir à nouveau, et définitivement, propriété de l'Etat en 1848.

La forêt de Retz fut le théâtre d'âpres combats et subit de nombreux dommages au cours de la Première Guerre mondiale. C'est depuis son observatoire de la "Tour Réaumont", érigé sur l'un des points culminants du massif que le général Mangin lança, le 18 juillet 1918, l'ultime et victorieuse offensive.

60 kilomètres de routes forestières et 560 kilomètres de laies et chemins forestiers, formant près de 400 carrefours, permettent d'en découvrir les différents aspects, les trésors cachés, parmi lesquels l'Allée Royale, l'étang de Malva, l'ermitage Saint-Hubert, le fleuron du circuit des Pots, la cave du Diable et les bruyères de Gondreville où l'on se croirait transporté dans une autre forêt tant la végétation y est différente du reste du massif, la fontaine du Prince et les étangs de la Ramée où glisse encore, dans la brume du soir, l'ombre de Norah, l'ondine de la Ramée,  à la recherche de son amour perdu, mais aussi la pierre Clouise, sans doute le site le plus célèbre de la forêt de Retz.

Construit en lisière même de la forêt de Retz, au confluent de la Savière et de son affluent, le "ru de Fleury", Corcy existe depuis le IXème siècle.

Après la rupture du Chemin des Dames (27 mai 1918), le village fut largement détruit par les combats acharnés qui marquèrent la limite de la progression allemande. Le calvaire qui borde la route devant l’église rappelle ce fait.

Détruite jusqu’au transept par les combats de juin 1918, l’église Saint-Alban (XIIème et XIIIème siècles) n’a été sauvée que par son classement MH le 20 février 1920 qui permit d’engager des travaux de restauration. L’église renferme une Vierge à l’Enfant (en pierre, XIVème siècle). De facture gothique très pure, cette statue est classée M.H.

Autres curiosités : la Fontaine Saint-Martin, située entre Dampleux et Fleury et la Pierre Fortière, abri sous roche avec traces de polissoirs.

Très beau village du Valois. L’église  (XIIème et XVIème siècles - Inv. M.H.) est dédiée à Saint-Leu ou Saint-Loup ("dominus Lupus") dont la fête se célèbre le 1er septembre. La dédicace à ce saint est liée à la présence de la forêt, des loups et de l’eau avec ses vertus. Saint-Leu de Dampleux était sensé guérir de la peur !

Autres curiosités : la fontaine Saint-Martin, situé entre Dampleux et Fleury et la Pierre Fortière, abri sous roche avec traces de polissoirs.

Fleury est un village pittoresque bordé par les étangs de la Ramée et de Fleury.

L’église Saint-Martin (fin XIIème siècle) est construite sur un promontoire.

La Fontaine Gosset alimente un petit lavoir et donne naissance au "ru de la Fontaine Gosset" qui traverse le village d’ouest en est.

La Fontaine du Prince est l’ultime vestige de la héronnière du château de Villers-Cotterêts installée autrefois sur la chaussée qui sépare les deux étangs, le petit et le grand.

Autres curiosités :

• la maison carrée du XVIIème siècle
• La ferme de Fleury et son colombier circulaire
• Le lavoir alimenté par le "ru de la Fontaine du Village" dont les eaux rejoignent celles du "ru de la Fontaine Gosset" pour former le "ru de Fleury".
• Aire de pique-nique à proximité de l’étang de la petite Ramée.

Largny-sur-Automne, situé en amont de la vallée de l’Automne à la lisière de la forêt de Retz, apparaît comme un paisible village de plateau, d’où émerge des grandes cultures la silhouette du clocher de son église.

L’église Saint-Denis (XIIème, XIIIème et XVIème siècles - Cl. M.H.) est un des plus beaux édifices religieux de la région.

Les jardins du château de la Muette
Etonnement et enchantement ! Les jardins de la Muette sont aménagés le long des vestiges d'une grande terrasse du XVIème siècle et autour d'une maison qui fut celle des Longueval, capitaines des chasses de François 1er à Henri IV.

La voie romaine de Soissons à Meaux y traversait les marais de la Savière, en lisière de la forêt de Retz. Un gué empierré assurait alors le passage, qui amena la création du village et lui donna son nom : "longus pons".

Le village de Longpont conserve les ruines d’une abbatiale gothique (Cl. M.H) qui avait la taille des grandes cathédrales, et des bâtiments de l’abbaye fondée par Saint-Bernard en 1131 et consacrée au siècle suivant en présence de Saint-Louis.

A voir: L'abbaye Notre-Dame

Le village de Louâtre ne manque ni de variété, ni de pittoresque. Ses nombreux hameaux s’échelonnent le long de la Savière et du Nadon.

Le village a beaucoup souffert de la guerre mais trois monuments, cependant, ont survécu.

L’église Saint-Rémy (Cl. M.H.) date des XIIème et XVIème siècles.

Le Manoir d’Estrées ou Ferme de la Recette (XVIème siècle - Inv. M.H.). Jean d’Estrées fut Grand Maître de l’Artillerie sous Henri II, d’où le canon et les boulets qui ornent la fenêtre sur la façade qui fait face à l’église. (Propriété privée - ne se visite pas - visite des extérieurs lors des Journées du Patrimoine).

Le Manoir du Désert (XVIème siècle - Inv. M.H.). Situé dans un cadre de verdure agréable, ses fenêtres à meneaux de pierre et sa tourelle d’escalier hexagonale lui confèrent un cachet certain. (Propriété privée - ne se visite pas - visite des extérieurs lors des Journées du Patrimoine).

Montgobert est un village escarpé et pittoresque.

L’église Saint-Sulpice date du XIIème et du XVIème siècle.

Le château de Montgobert, construction de la fin du XVIIIème siècle (I.S.M.H.), qui a appartenu à Pauline Bonaparte sœur de l’Empereur Napoléon 1er et épouse du général Leclerc, abrite un musée du bois et de l’outil. Exposition d’outils anciens, reconstitution d’ateliers et évocation de la vie de la région. Le parc du début du XIXème siècle, repris par Duchêne, mène du château, par une allée en perspective frontale, jusqu’au tombeau du général Leclerc (Cl. M.H.) et à un vase monumental. (Monument historique privé. Ouverture au public du 1er mai au 1er octobre 2008, dimanche et jours fériés de 14h à 18h. Juillet et août, tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h.

Autres curiosités : l’étang , sur la route de Puiseux-en-Retz, qui constitue un lieu de promenade agréable et le Monument Van Vollenhoven, sur la route de Longpont.

Vivières doit son nom aux étangs poissonneux situés sur son territoire.

L’église, dédiée à Notre-Dame et à Sainte-Clotilde plus récemment, date des XIIème et XVIème siècles et fut ornée au XIXème siècle d’une façade et d’un portique néo-classique de quatre colonnes d’ordre dorique.

Le château de Mazancourt (Inv. M.H. - propriété privée - ne se visite pas) date des XVIème et XVIIème siècles. Au début du XXème siècle, le château est devenu la propriété de Henry Bataille, auteur et poète reconnu.