Corbie

* La Porte Monumentale
Aussi appelée la Porte d'honneur ce porche était en fait l'entrée de l'Abbaye de Corbie.
L'arcade subsistante date de 1750 faisant partie alors de l'ensemble encerclant la cour d'honneur permettant d'accéder ensuite au cloître.
Ornée de deux statues : la foi, à gauche, et la charité qui ont récemment été restaurées suite à leur décapitation lors de la libération de Corbie en 1918.
* L'Hôtel de ville
Cet ancien château fut construit en 1862 par M de Caix de St Aymour. En 1923 la ville, aidée par Chartes, rachète le château et ses jardins.
* L’Abbatiale Saint Pierre
C'est le plus imposant vestige encore visible à Corbie de l’Abbaye fondée en 657 par la reine Bathilde. L’Abbatiale actuelle est la 3ème bâtie sur le même emplacement depuis cette fondation, sa reconstruction fut commencée en 1502 et terminée en 1740.
* L’église St Etienne
Dernier élément, et également le plus ancien, que nous pouvons vous présenter des vestiges de l’Abbaye de Corbie : L ‘église St Etienne, sa construction date du 12ème siècle, il ne nous reste actuellement que la nef de l’église originale et un magnifique tympan (ouvert au public lors des journées du patrimoine).
Le tympan est d’une importance exceptionnelle pour notre département, il a hélas beaucoup souffert de la Révolution Française, toutes les têtes représentées ayant été coupées. Il marque la transition entre le style roman et gothique (12ème-13ème s.). Il représente le couronnement de la Vierge par son fils Jésus-Christ, au centre du tympan, entourés des 4 évangélistes et des 12 apôtres sur la voussure du portail.
* L’église Notre-Dame de la Neuville
Construite entre la fin du 15ème siècle et le début du 16ème s., cette petite église paroissiale n’a pas subi les affronts de la Révolution Française comme le reste des édifices médiévaux de Corbie.
* Le Mont Thabor
Corbie a subi tout au long de son histoire les invasions dûes à sa position stratégique. Au Moyen-Âge la ville était entièrement entourée de remparts dont un exemple nous reste encore derrière l’Abbatiale.
Le mont Thabor nous rappelle l’épisode marquant de l’histoire de notre ville : le siège de Corbie.

* Saint Adhalard
Il fut Abbé à l'Abbaye de Corbie à deux reprises : de 780 à 815 puis de 821 à 826. Il participa beaucoup à la notoriété de l'Abbaye, de par le fait qu'il soit cousin de Charlemagne (ce qui nous vaut la possession d'une relique de Saint Pierre). Mais aussi en envoyant quelques moines fonder une "Nouvelle Corbie" outre-rhin en Saxe, près d'höxter : l'Abbaye de Corvey.
* Contes et Légendes
Corbie possède une littérature orale très riche : récits populaires, légendes, proverbes, blasons, expressions populaires font de la ville une contrée mystérieuse et malicieuse !
Parmi les principales légendes "les Corbeaux", "le Loup et le Violoniste", "le Géant du Corbiois", "la Fontaine Bleue"... vous emmèneront dans un univers facétieux.
De nombreuses évocations de ces récits lors des festivals, spectacles, Fête dans la Rue, Rando-conte témoignent d'une identité propre et d'une histoire unique.
* Sainte Colette
Saint Colette est née à Corbie le 13 février 1381, l’actuelle Chapelle Ste Colette (rue Faidherbe) marque d’ailleurs l’emplacement de sa maison natale. Ses parents l’ont longtemps désirée mais n’arrivaient pas à avoir d’enfant. Ils ont alors prié St Nicolas, saint patron des enfants, et sa mère tomba enfin enceinte. En remerciement à St Nicolas, ils prénommèrent leur fille Nicolette.
Ses parents moururent lorsqu’elle était encore jeune, ainsi l’abbé de Corbie, le Comte Raoul II de Roye, pris en charge la jeune Nicolette, qui décida alors, en 1402, de vivre recluse volontaire. Quatre ans plus tard elle quitta sa vie de recluse pour parcourir la France, fonder 17 monastères en reformant les ordres : Clarisse et Franciscain. Elle mourut à Gand (Belgique) en 1447, et fut canonisée en 1807.
Sainte Patronne depuis de la ville de Corbie.
* Eugène Lefebvre
Né à Corbie en 1878, pionnier de l’aviation, autodidacte. Il se lance à la conquête des airs à bord d’un avion Wright. Il a marqué l’histoire de l’aviation en étant, hélas, le premier pilote tué aux commandes de son appareil.
* Les Jeux Picards
Les français découvrirent, les premiers, les jeux et bienfaits de la tradition du jeu, qui disparut progressivement sous le règne de Louis XVI. Seuls les picards continuèrent à les pratiquer, grâce à un tempérament anticonformiste que l’on retrouve d’ailleurs dans le personnage de Ch’Lafleur, héros des Cabotants d’Amiens.
Il y a une cinquantaine d’années, les enfants pratiquaient encore les jeux traditionnels au sortir de l’école, tandis que leurs parents se rassemblaient dans les cafés pour jouer eux aussi. Ces jeux liés au patrimoine local sont aujourd’hui de merveilleux outils d’animations. Ils sont des éléments de vie dans les fêtes de quartier, fête de village où le public est à la fois spectateur et acteur.
Ce patrimoine ludique et sportif ne représente pas de jeux de force, mais des jeux tactiques et d’adresse, qui favorisent les rencontres de toutes générations et de toutes catégories sociales, afin de partager ce type de loisir.
Quelques jeux traditionnels :
- le jeu de l’assiette : on y joue généralement 2 contre 2, chaque joueur dispose de 7 assiettes (disque de bois). Chacun leur tour, les participants se placent à une extrémité d’une table de 3,20m de long sur 0,55 m de large et jettent l’assiette au-delà de la ligne des 80cm. Le jeu consiste à placer le plus d’assiettes possible devant celle de l’adversaire, sans la faire tomber. Une partie se joue en 2 manches de 21 points, et une belle de 15 points si nécessaire.
- le jeu de la grenouille : Il était encore très utilisé dans de nombreux cafés il ya quelques dizaines d’années. Le jeu consiste à lancer 10 palets de plomb sur un meuble comprenant 12 trous et une grenouille, la gueule ouverte.
Vous l’avez compris, la Picardie possède un riche patrimoine ludique qu’il ne tient qu’à vous de découvrir à l’occasion de nombreuses animations et festivals qui ont lieu chaque année.

* Les Etangs de la Barette
Ce site naturel, que l'on observe depuis le point de vue de Ste Colette, est pris en charge, entretenu, et mis en valeur par l'association des Amis des Etangs de la Barette. Il abrite également la légendaire Fontaine Bleue
* Le point de vue Sainte Colette
La rivière qui a donné son nom à notre département, prend sa source dans l'Aisne, à Fronsommes, et parcourt 192km pour aller se jeter dans la Manche.
Ce panorama vous permet de découvrir une magnifique perspective sur les étangs de la vallée de la Somme, qui totalise plus de 2000ha d'étangs.
Ces étangs sont le fruit d'un long travail, aménagés dès le Moyen-Âge pour fournir les moines de l'Abbaye en poisson et les habitants de Corbie en tourbe (combustible des foyers modestes), ce qui nous vaut aujourd'hui une vallée toute particulière.
Ce site magnifique est à découvrir en toute saison.

Des fortifications qui ont entouré Corbie pendant huit siècles, il ne reste que la trace d'un rempart : le Rempart des Marronniers. Le "Tabor", quant à lui, n'est plus qu'un élément d'une clôture intérieure de l'Abbaye. C'est au IXème siècle que l' abbé Francon, grand prieur de l'Abbaye, fit élever une enceinte de murailles protégée par des tours et creuser des fossés qui joignirent l'Ancre à la Somme. Le monastère et les habitations groupées autour de lui étaient ainsi enfermés comme dans un camp retranché. Actuellement, seule la rivière de la Boulangerie atteste de ces travaux de retranchement.