Bienvenue à fleurance

 Dans l'esprit de Beaumarchais, elle témoignait de la prédominance du pouvoir civil sur le pouvoir religieux. La halle primitive était montée sur 24 pilliers en bois, soutenant en son centre la maison consulaire (comme à Solomiac). Une seconde halle lui succéda, puis une troisième : celle que vous pouvez admirer aujourd'hui. Elle a été construite au XIX°s, par l'architecte auscitain Ardenne qui a repris le principe moyenâgeux, à savoir un maximum d'espace avec un minimum au sol.

Situées aux quatre coins de la halle, elles ont été édifiées grâce à un legs d'Adolph Cadéot, Maire de Fleurance au XIX°s, selon les modèles du sculpteur Carrier-Belleuse. Elles représentent les quatre saisons.

En 1371, l'église a été consacrée à la Vierge. Cependant, les fleurantins ont l'habitude de la nommer église Saint Laurent, en référence au patron de la paroisse. Commencée dans le dernier tiers du XIII°s. et terminée au XIV°s., elle témoigne de l'évolution du style gothique méridional.

• Le Grand Orgue

Inauguré en 1865, il a été construit par le facteur Jules MAGEN, disciple du grand facteur d'orgue CAVAILLE-COLL. Il est un des plus bel orgue romantique de la Région. Il possède 1816 tuyaux, 34 jeux répartis sur 3 claviers manuels et n pédalier. Classé aux Monuments historiques, il vient d'être entièrement révisé par le facteur d'orgue Pierre Vialla de Fleurance.

• La Vierge à l'enfant

Cette statuette, en pierre, date du XV°s. et passe pour être à l'origine de nombreux miracles...

• Les tableaux de Jean-Baptiste SMETS

Son père, Jacob SMETS était originaire de Malines où il se forma chez le peintre Jacques SMEYERS. La Beaume de Suze le fit venir à Auch et dès 1706, il était le peintre attitré de la ville. Malheureusement il ne reste rien de cette activité, toutes les effigies municipales ayant été détruites à la Révolution. En 1708, il épousa la fille d'un notaire auscitain qui lui donna huit enfants, dont Jean-Baptiste, né en 1712, qu'il forma au métier de peintre. Leurs productions doivent beaucoup au XVII°s. flamand, à l'influence de RUBENS. Jean-Baptiste signait souvent ses tableaux en ajoutant la mention "Muet". Il ne quitta jamais la ville d'Auch et resta célibataire. Il produisit abondamment. Comme son père, il brossa principalement des tableaux religieux tels que ceux que vous pouvez admirer à l'église de Fleurance.

Brugnens serait un village construit, à l’époque des « francs ».

Avant, il existait uniquement un hameau situé à côté du cimetière.

En 1806, le conseil municipal projette de construire un établissement thermal avec l’aide  du sous-préfet et du ministre de l’Intérieur mais les démarches entreprises restent vaines. Le Maire propose alors de construire les thermes aux frais exclusifs de la commune. 12 forages et une analyse de l’eau sont réalisés.L’eau sulfureuse pourrait se boire ou être utilisée pour des bains de boue destinés à soigner les rhumatismes.

Le maire envisage même la construction d’une gare pour recevoir les curistes potentiels. Après de nombreuses démarches infructueuses, et sans soutien pour faire aboutir leur ambitieux projet, l’enthousiasme des Brugnensois pour leur station thermale et pour leur gare s’estompe peu à peu...

L’église actuelle a été construite en 1845 sur les plans de l’ancienne (dont on retrouve encore quelques ornements aujourd’hui). Elle abrite un autel en marbre qui a une face antérieure vitrée qui laisse apparaître des reliques de Sainte Urtisie, martyre extraite des catacombes de Rome  et dont la vocation était de guérir les maladies.  Pendant plusieurs décennies, la vénération de ces reliques a donné lieu à d’importants pèlerinages.

Au sein de ce paisible petit village gersois, vous pouvez également admirer d’autres richesses patrimoniales: la Chapelle de Châteaurenard et un ancien Moulin à Vent. 

Castelnau d’Arbieu, ancien village fortifié est pendant très longtemps une puissante commune, jouant un rôle important en Lomagne.

L’église date des XIIème et XIIIème siècles. Primitivement, elle avait un clocher-mur remplacé en 1856 par une tour carrée dont la flèche de pierre est entourée à la base d’une balustrade. Une tourelle accolée au clocher contient un escalier de pierre en colimaçon. Du haut du clocher, à une altitude de 206 m, on a un remarquable point de vue sur le paysage des alentours.

Le château de Quinsac, situé à 2 km au midi du village, a été bâti au milieu du XIXème siècle, sans doute sur les ruines du château de la famille de Montaut, ancien seigneur.

Le Pont d’Aurenque, à quelques kilomètres à l’ouest de la commune, date des XIème et XIIème siècles. Avec la cascade, l’île et les 2 rives du Gers, ils constitue un site inscrit aux Monuments Historiques.

Plusieurs éléments du petit patrimoine méritent d’être cités : à côté de l’église, vous pouvez admirer un « travail », c'est-à-dire un appareil utilisé pour le ferrage des bêtes.

Au cimetière, une curieuse pierre encastrée dans le mur porte l’inscription « Ci-dessus la dalle où jadis était passée la dépouille des excommuniés ».

A Aurenque, vous verrez un lavoir et un puits.

Enfin au cœur de ce village pittoresque, vous allez pouvoir admirer un superbe panorama puisque vous vous trouvez sur un promontoire dominant les bois et les champs, les coteaux et les vallées… Beaucoup de maisons ont été construites avec la pierre locale et la place centrale de la ville dégage un charme rustique.

Cézan, un charmant village médiéval se trouve à la convergence de plusieurs voies romaines.

Un Cézanais, Joël DESBARATS, a gravé, vers 1910, sur un mur de son café une carte représentant des sites gallo-romains et des voies romaines supposées.

Des vestiges gallo-romains ont été trouvés, à l’est du village. Au lieu-dit Glézia, des fouilles ont permis de dégager ce qui était sans doute une église.

Au XIIème siècle, un château féodal est construit. Il domine un vallon. Le château se trouve à l’est de l’église, dans l’emplacement aujourd’hui couvert de plusieurs maisons, appartenant à des particuliers. Un fossé et un mur d’enceinte ovale en pierre protègent le village qui avait 2 portes, une à l’est et l’autre à l’ouest.

Vers la fin de la guerre de Cent Ans, le village résiste aux Anglais mais est entièrement détruit. Une tour située devant la façade de l’église est démolie dans les années 1880. Seuls les piliers de la porte, à l’entrée du village, sont encore visibles aujourd’hui.

Dans ce village médiéval, vous allez pouvoir découvrir quelques richesses de l’époque. Une tour ronde témoigne de la présence, autrefois, d’un château féodal. Il a été démoli pour permettre d’agrandir celui de Miramont-Latour.

L’église, de style roman, date du XIème siècle (1080). Elle est située à l’est du vieux château féodal. Sa porte d’entrée, remaniée plus tard est de style gothique. La façade ouest est dominée par un clocher-mur. Cet édifice est dédié à Sainte-Madeleine et on pense qu’il s’agissait d’une chapelle seigneuriale. A l’intérieur, deux tableaux  représentent pour le premier, une crucifixion et pour le second, Marie Madeleine. Mais aussi un bénitier et un baptistère en pierre, tous deux très anciens et classés. En 1979, des travaux de restauration ont été entrepris à l’église. Des carreaux de vieilles maisons ont été récupérés pour le dallage et des bois ont été offerts pour rénover la charpente.

Au lieu dit « En Tuquet », la tradition rapporte qu’autrefois il y avait une église. On y a découvert plusieurs tombeaux en pierre qui contenaient squelettes et mobiliers (fers d’épées, lances, boucles et ceinturons de la période mérovingienne). A proximité de l’église, se dressait un transformateur électrique qui gâchait la vue sur le monument. Après de longues démarches et forte du soutien des habitants, Marie Laurent, Maire de la commune, obtient enfin la démolition du transformateur. En souvenir, une plaque a été apposée sur le clocher-mur avec cette inscription : « ci-gît le transformateur dont Marie Laurent fut le démolisseur rendant à l’église sa beauté, à la commune sa sérénité ».

Goutz est un village certainement occupé par les Romains, même si aucun vestige n’en atteste leur présence. Cette hypothèse est annoncée car nous savons que des villas gallo-romaines ont été détruites au Vème siècle.

Au XIIIème siècle, un château est édifié. Il ne reste aujourd’hui qu’une belle motte entourée d’un fossé: c’est en fait la base de ce château appelé « Lou Loc ».

L’église, très ancienne, est également un des édifices importants du bourg. En effet, après avoir constaté un état de délabrement important, l’abbé Becbec et ses paroissiens décidèrent de la reconstruire à partir des anciennes fondations. A l’intérieur, on peut apprécier de nombreuses peintures réalisées par Mr Lasseran, un peintre de Lectoure (notamment sur le mur du chœur).Un chrisme encastré au-dessus de la porte d’entrée de l’ancien presbytère vient sans doute de l’ancienne église du village.

Deux statues de la Vierge se dressent, une à chaque entrée de Goutz.

Sans doute en raison de la présence des Hospitaliers, une école de chirurgie  a fonctionné  à Goutz jusqu’à la Révolution. Des jeunes gens suivaient des cours d’anatomie, de soins médicaux, de préparation de remèdes afin d’obtenir un certificat de maîtrise en chirurgie, avant de poursuivre ces études à la Faculté de Montpellier.

Lamothe-Goas en portant ce nom rappelle l’existence d’une motte primitive (qui n’existe plus) et de Goas, nom de la famille des propriétaires du château.

Le château loge une chapelle qui restera jusqu’au XIXème siècle l’unique église du village. L’église actuelle est construite sur un terrain donné par la comtesse de Preissac. Dédiée à saint Charles Borromée, cet édifice religieux présente des caractéristiques locales: un plafond plat en bois couvre un vaisseau unique et une tribune en bois occupe toute la largeur du mur, côté ouest. La nef communique avec les chapelles du nord et du sud par une arcade ogivale.En face de l’église, une maison de pierre avec balcon, qui a servi de presbytère, garde tout son cachet classique.

Le château de Lamothe, construit sur les fondations de la demeure médiévale, a connu plusieurs remaniements au XVIIème et XVIIIème siècles. La comtesse de Beaumont  a joué un rôle important pour le faire transformer. Une grande cour bordée par des bâtiments agricoles, des écuries et l’orangerie annonce la cour d’honneur organisée en « U ». Une chapelle est ajoutée au sud de l’aile droite. Dédiée à la Vierge, elle a la particularité  d’être orientée au nord. Pour agrandir le cimetière, Mr Goulard, propriétaire du château, donne à la commune en 1877 une parcelle de plus de 7 ares. En échange, il demande qu’on lui réserve dans l’angle du terrain une partie de 22 m² pour un caveau familial à perpétuité. Monument imposant, ce tombeau est orné de sculptures et entouré d’une grille en fer forgé.

Pauilhac est un village fortifié  dès le 13ème siècle.

L’abbaye cistercienne de Bouillas est fondée en 1125 grâce au don du seigneur de Pauilhac, qui donne aux cisterciens une partie de la forêt de Porteglands.

Le couvent dont la construction se termine en 1150, prospère rapidement. Il subira des dommages conséquents causés par des violences commises par les protestants, en 1567. Remis en état, il est vendu comme bien national à La Révolution. L’ensemble sera toutefois détruit mis à part une toute petite partie qui reste aujourd’hui sur pied, pour témoigner de ce passé.

L’église Saint Orens comprend une nef à trois vaisseaux. Un grand portail cintré ouvre la façade occidentale. L’intérieur est richement décoré notamment avec le buste de Gaillard de Galard, abbé de Bouillas jusqu’en 1569. Une châsse placée en hauteur sur le mur sud contiendrait les reliques de Sainte Philomène.

La commune compte toujours deux de ses grandes demeures avec le château du Bosc principalement construit en brique. Antoine-Louis Percin, docteur en droit, avocat, conseiller général et maire de Fleurance a fait construire en 1840, le château d’Olympe.Vous pouvez également aller vous promener dans la forêt du Ramier, qui est aujourd’hui forêt départementale.

Pour le petit patrimoine: trois moulins à vent conservés et trois pigeonniers recensés sur la commune. A voir aussi la maison de campagne de Freycinet, ministre de Napoléon III.