Nangis

Située au cœur de la Brie et de la Seine-et-Marne, Nangis, chef lieu d'un canton de 17 communes, fait partie de l’arrondissement de Provins.

Distante de 60 km de Paris, Nangis présente tous les avantages d’une ville à la campagne par la qualité de ses services, ses commerces, ses nombreux équipements culturels et sportif ainsi que par le charme d’une cité qui n’a pas rompu avec la nature.

La construction du château peut être déterminée vers une époque s’étalant entre les années 1050 et 1100. De par sa première destination, c’était une forteresse.

Au cours des siècles antérieurs à la Révolution, d’illustres personnages furent les hôtes des seigneurs de Nangis : le Dauphin, fils aîné d’Henri II, le roi Charles IX, accompagnés de la reine mère Catherine de Médicis ainsi que Louis XIV, accompagné de la reine mère Anne d’Autriche et le cardinal Mazarin furent reçus dans cette opulente demeure.

Après la révolution, le dernier marquis de Nangis, ruiné, dut vendre son domaine en 1795. Le nouveau propriétaire, un ancien notaire parisien, détruisit en partie l’ancienne demeure seigneuriale et en 1860, l’aile gauche qui restait fut achetée par la ville de Nangis qui en fit son Hôtel de Ville.

Il faut noter la présence dans les murs du château de belles peintures représentant les portraits en pied, peints à l’huile des anciens seigneurs et de leurs compagnes.

L’église de Nangis est certainement d’origine seigneuriale car elle s’élève près du Château et n’est séparée de ce dernier que par des fossés, aujourd’hui comblés.

Elle est classée aux Monuments Historiques. L’église est ouverte le mercredi et le samedi matin et le dimanche après midi.
Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur cette église, contactez le curé de Nangis, qui vous contera en détail le passé de ce magnifique édifice.

A trois kilomètres à l’est de Nangis se trouve Rampillon.

Ce village que domine la silhouette majestueuse de son église fut au moyen-âge le siège d’une commanderie de Templiers.

Construite fin du XIIIe début du XIVe à la frontière du Domaine Royal et du Comté de Champagne, elle est un des joyaux de l’art religieux de la Seine-et-Marne.
Son portail, en tous points digne d’une cathédrale est consacré au jugement dernier.
L’intérieur d’un ensemble régulier se compose d’une nef, de deux collatéraux sans transept et de nombreuses autres merveilles que nous vous laissons découvrir…