Bienvenue à melun

Venez visiter le parcours historique à Melun.

C'est une ville dont les traces remontent à 52 avant JC (Melodunum).
Son nom moderne date du VIe siècle (latin Metlosedum).

Savinien et Saint Aspais prêchent l'évangile à Melun dès le IIIe siècle. Melun, ville centre de l'agglomération Melun-Val de Seine comprenant plus de 100 000 habitants est aussi la Préfecture du département.

Très bien desservie, Melun permet de rejoindre toutes les villes du sud Seine-et-Loing comme Barbizon, Fontainebleau, Bourron-Marlotte, Egreville, Montigny-sur-Loing, Thomery ou encore Moret-sur-Loing.

La fondation du prieuré Saint-Sauveur est attribuée au roi Robert le Pieux (970-1031) mais l'église et sa crypte ont été édifiées dès la seconde moitié du Xème siècle.

Louis VII donne le prieuré à l'abbaye Saint-Séverin de Château-Landon en 1170.
Commence alors une période de prospérité et le début de la reconstruction des parties hautes de l'édifice : les arcs brisés de la nef, la base des colonnettes du cloître sont de cette époque.
L'aide financière de l'abbaye Saint-Séverin permet une reconstruction du cloître ainsi que des remaniements et ornementations dans la nef durant la première moitié du XVIème siècle.

L'historien E. Grésy évoque en 1840 des fresques portant les attributs de Diane de Poitiers et de Catherine de Médicis sur les voûtes de la nef.
En 1690, le prieuré qui n'accueille plus que huit religieux, est rattaché au Chapître de la collégiale Notre Dame. Les lieux sont désaffectés, une partie de l'église devient un grenier à sel qui sera vendu comme Bien National à la Révolution.

Ses deux travées nord sont transformées en chapelles destinées aux utilisateurs des coches d'eau, et sera détruite lors de l'alignement de la rue en 1868.
Le prieuré est alors transformé par divers propriétaires en ateliers, commerces, habitations particulières au XIXème siècle.
Les vestiges de l'église sont dégagés en 1974 par la Ville de Melun qui achète l'îlot et réhabilite l'ensemble.

La collégiale est fondée par le roi Robert le Pieux entre 1016 et 1031 sur un site portant encore les fondations d'une ancienne église.

En 1031 sont déjà édifiées les parties romanes encore visibles, c'est-à-dire la nef, les bas-côtés, le transept et la base des clochers.
Douze chanoines s'y installent, assurant le service de la prière publique commune et continue.

La collégiale royale bénéficie de la générosité des rois capétiens qui séjournent fréquemment au château et accordent rentes, bénéfices et foires franches.
Son histoire est jalonnée d'événements importants tels les obsèques du roi Philippe Ier, le Te Deum chanté pour le roi Henri IV, l'assemblée générale du clergé de France et les visites de Louis XIII et de Louis XIV. Les chapelles installées dans les doubles bas-côtés sont détruites en 1773 et les chanoines sont dispersés avec la Révolution française et la suppression des communautés ecclésiastiques.

En 1844, l'église désaffectée est fermée. Une loterie ouverte de 1851 à 1862 la sauve, permettant ainsi une profonde restauration. Elle subit les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, qui soufflent la toiture et détruisent presque tous les vitraux anciens.

La crypte, située sous le chevet de l'église, est la partie la plus ancienne de l'édifice, comme le révèlent les claveaux longs et étroits des arcs.

Voûtée en cul-de-four, elle est contemporaine des chapiteaux à entrelacs récemment découverts. Dans l'abside sud se trouve un puits voûté lui-même en cul-de-four.

Cyrique Walter, originaire du Haut-Rhin, commence la fabrication de la bière en 1816.

L'affaire est cédée en 1850 au gendre des Walter, Frédéric Barthel, qui modernise considérablement l'usine située à Saint-Liesne. Lui-même puis sa veuve font preuve d'une grande générosité en faveur des oeuvres de bienfaisance.

Peu après la guerre de 1870, David Grüber, chimiste disciple de Pasteur, vient apporter son expérience acquise à l'usine qu'il a créée près de Strasbourg. À sa mort prématurée en 1880, sa veuve Mme Sophie Grüber, prend la tête de l'entreprise qu'elle dirige avec intelligence et fermeté.
Elle fait édifier en 1888 une importante usine dans le quartier de la gare avec des installations considérablement développées où les méthodes de fabrication traditionnelles sont conservées.
Son fils Émile lui succède en 1892, puis Paul en 1926.
L'usine emploie alors environ trois cents personnes, et la brasserie fait partie intégrante de la vie des habitants.

Une première fusion en 1944 fait entrer la brasserie Grüber dans le groupe Champigneulles puis à partir de 1962, BSN absorbe l'ensemble. Les objectifs de regroupement ont entrainé la fermeture de l'établissement puis sa démolition pour faire place à un programme de logements. Seul a été préservé le château Grüber, demeure de la famille.