Ville de bailleul

La ville recèle bien des trésors ; détruite à 98% lors de la Première Guerre Mondiale, elle renaît dans un style néo-flamand à l'instar des villes telle Ypres et Bruges ce qui lui confère un charme indéniable.

Dominant la cité, le beffroi repose sur la salle gothique classée monument historique. Osez l'ascension des 200 marches de ce symbole inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité en juillet 2005, et vous jouirez d'une vue imprenable sur la cité flamande, les Monts de Flandre, la Plaine de la Lys et les collines de l'Artois. Son carillon classé de 35 cloches vous accueille aux sons de ritournelles rappelant notre enfance.

Siège d'une prison royale et du bailliage royal de Flandre, il est le seul a avoir échappé à une destruction totale.

Sa façade est de pierre blanche et de grès rigoureusement symétrique. Œuvre des architectes Legrand et Vanneuville en 1776, il est restauré en 1920.

Il a également servi de mairie provisoire. Le monument est protégé au titre des Monuments historiques.

Il s'est constitué en 1859 à la suite du legs consenti à sa ville natale par un riche collectionneur, Benoît Depuydt.

Tout au long de sa vie, ce greffier curieux et passionné a rassemblé d'importants objets d'art, témoins de la culture flamande du XVème au XIXème siècle.

Prolongeant son oeuvre et respectant l'esprit d'une maison de collectionneur, les donations successives d'artistes et d'amateurs renforcent le charme si particulier de ce musée.

Au centre du rond point, l'oeuvre de Rainaut, architecte à Paris, rappelle le souvenir de la 25ème division britannique qui tint le front des monts de Flandre au prix de lourdes pertes.

Son érection répondait à une sollicitation du War Office de Londres émise dès 1919 auprès du conseil municipal de Bailleul. Ayant la forme d'un obélisque, on peut lire sur les différentes faces le nom des unités composant la division, les lieux de batailles en France et en Belgique auxquelles la division prit part et évoque les 13290 hommes qui y périrent.

Sur les côtés est et ouest, figurent les armoiries de la Grande Bretagne et de Bailleul, porteuses de la Croix de guerre qui fut décernée à la ville le jour de l'inauguration le 7 juin 1921.

Elle est située dans une bâtisse de style néo flamand. Devant la maison de la dentelle se trouve le buste de William Nelson Cromwell, mécène américain qui relança l'activité dentellière grâce à un don important après la Première Guerre mondiale.

Un blason de pierre de taille imbriqué dans la brique jaune, montre une jeune dentellière à l'ouvrage.

L'école continue à dispenser des cours de dentelle aux fuseaux, mais aussi à l'aiguille. Une exposition et une boutique présentent les travaux des élèves.

De très beaux parcs et jardins vous accueillent pour le plus grand plaisir des promeneurs, où plantes et fleurs foisonnent. Un attachement particulier aux arbres et arbustes d'essences régionales est encouragé.

Une équipe de propreté mise en place par la municipalité veille à la propreté des espaces publics en ville et en campagne.

La participation des habitants est très importante quant au fleurissement de la ville ; le nombre croissant de participants au concours des maisons fleuries en est la preuve.

Le dynamisme déployé par les équipes techniques et les jardiniers de la ville permet à la ville de s'enorgueillir de tant de surfaces de loisirs (plus de 40 ha). Et en prime, le 1 er prix départemental au concours des villes et villages fleuris dans la catégorie des communes de 10000 à 15000 habitants