Bienvenue à gaillac

Berceau de fortes et riches personnalités après avoir été touchée au coeur par les soubresauts de l'histoire, Gaillac a ainsi mille ans et plus. Amorçant un nouveau cycle d'expansion en cette fin de XXème siècle - elle est devenue la quatrième commune du Tarn, avec plus de 11 000 habitants, après le recensement de 1999 - elle avance sans avoir trop a souffrir des balafres du passé. Si ses fortifications ont été pour l'essentiel détruites lors de la Révolution, si sont premier pont élevé en 1257 sur le Tarn n'a pas passé le XIVème siècle -l'actuel pont Saint Michel date de 1930 - les étapes de son développement demeurent lisibles grâce à la préservation de son centre ancien et de beaux édifices, pour certains devenus publics, édifiés progressivement depuis le premier développement du commerce viticole. Comme une vigie, en surplomb du Tarn, l'Abbaye Saint Michel veille sur la cité. Dans le dédale des rues étroites qui dessinent la couronne du Gaillac historique, de vastes demeurent de briques, hôtels et tours des périodes médiévale et renaissance, témoignent de la prospérité initiale. Le château et le parc de Foucoult donnent à la ville ses airs toscans. Et la vaste esplanade sur laquelle donne l'Hôtel de Ville, caractéristique de l'architecture du second XIXème siècle, signale, pour l'heure, l'ultime grande modification urbanistique de la ville.

• La route des vins

Le vignoble gaillacois a mis en valeur son remarquable patrimoine par une signalisation spécifique grâce à laquelle, de chemins en croisements, le promeneur pourra découvrir ici un château, là un mas, ailleurs une cave coopérative grâce auxquels il rayonne. Sur cette route des vins, chacune et chacun pourra aller à la rencontre d'un vigneron ou d'un connaisseur qui vous racontera vignes, vins, terroirs.

• Les terrasses de la Rive gauche

La première étape de cette route des vins nous entraîne sur les terrasses de la rive gauche du Tarn. Formé au travers de s âges le long de la rivière, ce terroir s'étend sur 30 km entre Florentin et Couffouleux en passant par Técou, Montans et son archéosite, ou encore Peyrole. Ici, à une altitude modeste, la vigne exprime tout son potentiel sur des sols de galets, de graviers, de sable ou de boulbène. Certains vignerons parlent ainsi des Graves de la rive gauche. Sur ce terroir, la prédilection est aux cépages rouges.

• Les coteaux de la Rive droite

Pour cette deuxième étape, nous sommes passés de l'autre coté de la rivière, sur la rive droite. Délimitée à l'Ouest par la Vère, un vaste espace invite à la promenade en direction du plateau cordais au départ de Gaillac, Rabastens ou Lisle jusqu'à Castelnau de Lévis. Les coteaux de Labastide, Bernac, Sainte Croix, ont des terres argilo-calcaires. A cette altitude relativement élevée, exposées plein sud et protégées par les forêts de la Grésigne et de Sivens, les vignes dominent la vallée du Tarn. Le raisin a ici une maturité plus tardive.

• Le plateau cordais

Ce terroir se caractérise par des sols blancs calcaires et caillouteux qui apportent aux vins finesse, arômes, fruité et typicité. Sur ces terres argilo-calcaires, à une altitude qui peut atteindre 300 m, la vigne bénéficie d'un long ensoleillement. La maturation lente amène à vendanger les raisins 10 à 15 jours plus tard que sur les premiers coteaux situés en bordure du Tarn. Caractéristiques du sol et conditions climatiques se conjuguent pour produire des vins - blancs, dans une proportion importante - racés et distingués.

L'association " Tourisme et vins en Gaillacois " propose des " balades " qui allient tourisme culturel et découverte des caves particulières. En suivant les circuits proposés, vous pourrez aller déguster des vins de Gaillac dans les caveaux, accueillis par les vignerons eux-mêmes, et bénéficier de conditions privilégiées pour découvrir sites culturels et musées de Gaillac et de ses environs.

Entre les vignobles de Bordeaux et du Languedoc Roussillon, les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées ont su perpétuer leur vocation vinicole, à travers une mosaïque de vignobles très divers, regroupés sous la dénomination Vins du Sud-Ouest.

Des rives de la Dordogne à la vallée du Lot, du Pays Basque à la Gascogne et à l'Agenais, du sud du Massif Central aux Coteaux du Tarn, des terrasses bordant la Garonne jusqu'aux portes de Toulouse ... les Vins du Sud-Ouest nous font découvrir la plus vaste collection de cépages spécifiques, de vins et de spiritueux typés, tous riches d'une grande histoire.

Le Comité Interprofessionnel des Vins du Sud-Ouest créé officiellement en décembre 1997 regroupe 13 appellations d'Aquitaine et Midi-Pyrénées. On y retrouve ainsi 5 AOC (Côtes du Frontonnais, Gaillac, Madiran, Marcillac, Pacherenc du Vic Bilh) et 7 VDQS(Côtes du Brulhois, Côtes de Millau, Côtes de Saint Mont, Estaing, Entraygues et Fel, Lavilledieu et Tursan).

Parmi cette mosaïque de vignobles très divers, vous trouverez à 50 km à l'est de Toulouse, en direction d'Albi dans le département du Tarn, le vignoble de Gaillac. Il s'étend sur les deux rives du Tarn, et vers le nord jusqu'à la cité médiévale de Cordes

Le musée des Beaux Arts est installé depuis 1934 dans le Château de Foucaud. Conçu plutôt comme une villa que comme un château, cette résidence d'été a été construite sur le plan de la ville d'Este, dans les années 1660. Elle s'inscrit au centre d'un superbe jardin à l'italienne et a la française descendant en terrasses vers le Tarn. Agrémenté de beaux bâtiments de briques -écuries, orangerie, pavillon de lecture, il constitue un des plus beaux ensembles de ce type dans le midi. le château - musée a été entièrement réaménagé en 1994 et abrite sur deux étages des expositions permanentes. Dans les salles basses, des expositions temporaires sont régulièrement mises en place.

Le fonds du musée est constitué de peintures, de sculptures, et de dessins d'artistes du XIXème et du XXème siècles, essentiellement régionaux. La collection majeure est constituée par les oeuvres léguées par le peintre Firmin Salabert en 1895. Firmin Salabert a été l'élève d'Ingres, et probablement l'un des plus remarquables. Brillant portraitiste, il laissa de nombreux pastels et dessins des artistes romantiques des années 1830 qu'il accompagnait dans leurs déplacement à Paris et Londres. Son oeuvre conservée au Musée des Beaux Arts comprend aussi de beaux paysages romantiques des Alpes.

L'importance du fonds d'œuvres graphiques conduit à le présenter par alternance.