L'ile de ré, un des joyaux sur la côte atlantique

Reliée au continent depuis 1988, Ré "la blanche" n’en est pas moins restée une île à part entière.

Véritable joyau de la côte Atlantique, l’île de Ré a su conserver son charme et son authenticité. Classée site protégé, vous serez conquis par la beauté de ses paysages préservés et ses villages aux maisons blanches et volets verts traversés de petites venelles où les roses trémières abondent.

• Le paradis du vélo

Avec plus de 100 km de pistes cyclables, toute l’île de ré est accessible en deux roues. Traverser ainsi à vélo les marais situés au Nord de l’île, entre Ars-en-Ré et Loix est un moment unique et inoubliable. Au cœur de ces fascinants marais salants - où exercent encore de nombreux sauniers - vous découvrirez une faune et une flore typiques. La réserve de Lilleau-des-Niges aux Portes-en-Ré regroupe ainsi près de 300 espèces d’oiseaux. La lumière des lieux, tour à tour vive ou douce, est aussi un véritable enchantement.

• Plages, forêts et ports typiques

Les longues plages de sable de la côte Est sont autant de lieux pour se reposer ou profiter de nombreuses activités comme la voile, le surf ou encore le kite-surf , en plein essor ici. Les forêts de pins maritimes qui bordent ces plages sont également à découvrir. Dans les terres, vignes, maraîchages et forêts sont présents. Tout au Nord, une immense plage vous attend avec non loin la célèbre forêt de Trousse-Chemise chantée par Aznavour. Et puis l’île de Ré ce sont aussi ces très jolis ports, Saint-Martin, La Flotte. Des étapes incontournables dans cet embarquement pour le rêve qu’est l’île de Ré.

La configuration actuelle de l’Île de Ré est due à l’homme qui, en créant des marais salants, a façonné le paysage et l’environnement. Situés principalement dans le nord de l’Île, les marais représentent 20% de la surface totale, soit 1 500 ha.

Certains sont actifs dans la production du sel ou servent d’affinage pour les huîtres, d’autres abritent une faune et une flore remarquables : ces espaces à faible hauteur d’eau représentent des réservoirs de poissons et d’anguilles.

Entre les marais, sur des îlots ou à flanc des bosses, les espèces protégées peuvent se poser et nicher en toute sérénité ; dans certains champs, de robustes moutons d’origine écossaise à tête noire entretiennent consciencieusement les prés en y broutant l’herbe salée.

Les dessins géométriques formés par les bassins d’eau reflètent la couleur du ciel qui se mélange avec le fond argileux, donnant naissance à des teintes étranges, du gris ardoise, du bleu mauve ou parfois du rose. Les différentes saisons voient défiler les couleurs de la végétation : le jaune des fleurs de moutarde et des genêts au printemps, le blanc des ombellifères et le mauve des lavandes de mer en été, le rouge des salicornes à l’automne.

Quand on se promène à pied ou à vélo au milieu des marais, tout paraît monotone et semblable ; pourtant, dans cet espace où le silence est ponctué de cris d’oiseaux, tout est pittoresque et varié.

La réserve de Lilleau des Niges a été créée en 1980 sur d’anciens marais salants. Située sur un des principaux axes de migration d’Europe, cette réserve naturelle accueille des centaines de milliers d’oiseaux qui y trouvent refuge : attiirés par une faune importante vivant dans les marécages, certains en profitent pour faire leur nid et se reproduire.

Venant d’Afrique, de Sibérie, du Groenland, de Scandinavie ou du Canada, plus de 300 espèces ont été observées par la Ligue pour la Protection des Oiseaux qui, pour pouvoir les répertorier, procède régulièrement à leur baguage.

Le climat étant particulièrement doux en hiver, c’est à cette saison que bernaches cravant, courlis cendrés, martins pêcheurs ou encore huîtriers pie font une escale, soit près de 40 000 oiseaux. Au printemps, il est possible d’observer des tadornes de Belon, des échasses blanches, des avocettes élégantes, des sternes pierregarins ou, avec plus de chance, de rares gorgebleues à miroir. A la fin de l’été, les balbuzards pêcheurs, les aigrettes garzette et les ibis sacrés pointent leur bec, après le départ des touristes.

Sur le chemin qui relie les Portes à Ars, des panneaux pédagogiques décrivent les oiseaux qu’il est possible d’entrevoir ; en été, des points d’observation sont installés et toute personne curieuse peut regarder au travers de jumelles les espèces présentes.

Les meilleures conditions pour apercevoir les oiseaux ‏sont plutôt en hiver et au printemps qui sont des périodes de forte migration, et plutôt dans les marais à marée haute : quand la mer est basse, les vasières du Fier d’Ars deviennent d’irrésistibles aires de pique-nique regorgeant de nourriture facilement accessible. Et les cris des oiseaux vous diront où ils se trouvent…

Majestueuses et fort utiles, les dunes agrémentent le paysage rétais sur plus de 20 kilomètres.

Tour à tour prétextes aux balades iodées et annonciatrices des joies de la plage : voilà un espace naturel à préserver ! On y plante l’oyat pour les prémunir des agressions climatiques…

Des branchages au sol et des garnivelles, palissades à claire-voie, y piègent aussi le sable…

« Les dunes ‏ J’aime bien les contempler mais surtout je n’y monte pas… C’est interdit et moi, je veux les protéger ! »

A l’âge de fer, la forêt recouvrait presque toute l’île et aujourd’hui, elle est à nouveau très présente.

Plus de 400 hectares gérés par l’Office National des Forêts !

C’est un régal pour les yeux des promeneurs et de ceux qui cheminent à bicyclette…

Climat exceptionnel oblige : de nombreuses espèces et essences méditerranéennes
s’y épanouissent avec bonheur. Dans le joli bois de Trousse-Chemise et ailleurs…

« Notre forêt ‏ Quel précieux patrimoine ! Elle est si utile... Chez nous à Ré, elle limite l’érosion des sols par le vent et participe à la protection des dunes. »

• Régates

Les centres nautiques de La Flotte, Saint Martin et Ars organisent pendant l’été plusieurs régates auxquelles participent de nombreux bateaux de croisière ou de course : entre les mois de juin et août, 14 régates réunissent environ 150 bateaux, soit plus de 400 participants.

Ici, quand on parle de régate, on y associe immédiatement le Tofinou,le voilier traditionnel de l’Île de Ré. Depuis 21 ans, la Blue Wind Cup est l’événement incontournable de l’été au cours duquel s’affronte une trentaine de tofinous. Prétexte de sortie pour certains, envie de se mesurer à d’autres bateaux, tel est l’esprit de ces régates rétaises.

• Dériveurs

Planche à voile, optimist, dériveur ou catamaran : tout navigateur débutant ou chevronné trouvera les cours et les stages de son choix proposés par les écoles de voile et les centres nautiques installés sur l’Île. Pour ceux qui préfèrent la terre ferme, ils peuvent faire du char à voile, l’immensité des plages à marée basse le permet. Il n’y a pas d’âge pour se mettre à la voile !

Il est également possible de louer durant quelques heures ou à la journée un catamaran avec ou sans skipper pour faire un tour de l’Île, découvrir le banc du Bûcheron et le Fiers d’Ars.

• Bateaux promenade

Découvrir une île par la mer est un moment magique ; depuis les embarcadères de Saint Martin ou de Rivedoux, des vedettes effectuent plusieurs circuits à la journée entre pertuis breton et pertuis d’Antioche. Ces bateaux accostent au pied des Tours de La Rochelle, point de départ d’une promenade sur les remparts et le port. Ils accostent également à l’Île d’Aix, sauvage et préservée, uniquement accessible par mer, et approchent Fort Boyard, le « vaisseau de pierre » conçu pour défendre l’arsenal de Rochefort.

• Kayak

Pour une classique sortie en mer, de nombreux clubs disposent de kayaks. Pour une sortie plus originale, il est possible de prendre un canoë pour découvrir les marais salants du côté de Loix. Promenade tranquille et silencieuse, respectueuse de l’environnement, bercée par le bruit des rames qui fendent l’eau, par le cri des oiseaux qui ont élu domicile dans les marais ou par le saut inattendu d’un poisson : jeunes et moins jeunes, sportifs et moins sportifs, cette activité est ouverte à tous les amoureux de la nature.

• Surf / kite

Les vagues de certaines plages de l’Île attirent les amateurs de surf, ce sport connaissant un nouvel engouement : ils peuvent se jeter dans les vagues de la plage des Grenettes de Sainte Marie de Ré, au Petit Bec et à la Pointe du Lizay aux Portes en Ré. Initiation ou perfectionnement, une école de surf assure la location du matériel et les cours à la plage de Gros Jonc au Bois-Plage.

Activité plus récente et en fort développement, le kite surf nécessite du vent – pour tracter le cerf-volant – et de l’espace – pour la sécurité. Des écoles de kite surf sont situées sur la plage de Sablanceaux à Rivedoux, à la pointe du Grouin à Loix, et à Gros Jonc aux Portes en Ré.

Ré, sa lumière exceptionnelle, son ciel bleu, le soleil...

Et son passé historique et architectural passionnant et foisonnant !

La vie apparaît ici au paléolithique moyen et les péripéties de l’histoire,
les invasions diverses ont permis l’édification d’un patrimoine particulièrement prestigieux.

Ces témoignages sont à découvrir dans nos dix villages plus accueillants et plus typiques les uns que les autres !

Les fortifications Vauban de Saint Martin de Ré sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO