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A la découverte des trésors cachés du vieux nice
Thème | Patrimoine et culture |
Départ | NICE (06) |
Description | Non loin du bord de mer, le Vieux Nice est l'un des quartiers les plus vivants et fréquentés de la ville. |
A la découverte des trésors cachés du Vieux Nice
Etape 1 : Les boutiques de la rue Saint François de Paule
Depuis la Promenade des Anglais, rejoignez le jardin Albert 1er pour ensuite prendre la rue St François de Paule.
La rue Saint François de Paule constitua longtemps un centre élégant où la colonie étrangère, fréquentant le Cours Saleya, aimait à se promener pour rejoindre l'embouchure du Paillon. La rue Saint François de Paule est bordée de boutiques proposant des produits niçois (huile d'olive, fruits confits, eau de rose, tissus provençaux..).
Etape 2 : L’église Saint François de Paule
Au centre de la rue St François de Paule, découvrez sur votre gauche son église.
L'Eglise St François de Paule présente une façade sévère, due à la transition entre le baroque et le néoclassicisme. Elle fut bâtie au XVIIIe siècle par les frères Minimes. Le couvent attenant a été construit par Guarino Guarini qui a dessiné les plans de la chapelle de la Miséricorde. Peinture d'Hercule Trachel à l'intérieur.
L’église Saint François de Paule est ouverte au public.
Etape 3 : Opéra de Nice
Sur votre droite, voici l'Opéra de Nice.
Visite guidée sur réservation.
Etape 4 : Cours Saleya
Au bout de la rue, vous pouvez découvrir le Cours Saleya.
"Tous les chemins mènent à Rome, et dans le vieux Nice, ils mènent au cour Saleya" écrivait le Niçois Louis Nucéra. Lieu incontournable dans une visite de Nice, il est l'âme de la vieille ville et son point de convergence.
Le célèbre marché aux fleurs déroule toute la journée son tapis coloré et parfumé sous les tentes bariolées, tandis que le marché aux fruits et légumes anime le Cours Saleya tous les matins. Les antiquaires et les brocanteurs de la région en prennent possession tous les lundis pour y exposer leurs objets anciens, bibelots, bijoux... Des terrasses de restaurants jalonnent le Cours et proposent, dans un environnement d'ocre et de lumière, des spécialités culinaires niçoises : petits farcis, poivrons grillés à l'huile d'olive, bagna cauda, beignets de courgette, pissaladières, sans oublier la célèbre socca, qui se déguste en apéritif ou en entrée.
Les soirs d'été, les promeneurs profitent de l'agréable marché d'art et d'artisanat.
Etape 5 : Palais de la Préfecture
Traverser le Cours Saleya et découvrez le Palais de la Préfecture sur votre gauche.
L'ancien Palais des Ducs de Savoie (1610-1717) fut successivement hôpital militaire, Palais Royal et Palais du Gouvernement, avant de devenir en 1860 le siège de la préfecture des Alpes Maritimes. Pour la petite anecdote, c’est dans la salle à manger du Palais que le Traité de Nice est signé en février 2001 par les ministres des affaires étrangères de l’Union Européenne en présence du Président de la République et du Premier Ministre français.
Le bâtiment actuel, plusieurs fois construit et remanié, présente une façade ornée de fenêtres à colonnes et une très belle galerie éclairée par des verrières peintes. Cette architecture lui a notamment valu son inscription et son classement partiel en tant que monument historique.
Des visites guidées sont proposées par la Maison du Patrimoine.
Etape 6 : Chapelle de la Miséricorde
A côté du Palais de la Préfecture, sur votre droite, voici la Chapelle de la Miséricorde.
Connue également sous le nom de la Confrérie des Pénitents Noirs. Cette chapelle est un joyau de l'architecture baroque. C'est en 1670 que les frères théatins, ordre mendiant fondé par Gaétan de Tiene, s'installèrent à Nice. C'est Bernardo Antonio Vittone qui a mené à bien cette construction en 1739, à l’emplacement des anciens entrepôts de sel du roi de Sardaigne. La chapelle possède deux retables de la Vierge de la Miséricorde, l'un de Jean Miralheti daté de 1430 et l'autre attribué à Louis Bréa vers 1500.
Visite commentée le mardi après-midi par Monsieur le Prieur des Pénitents noirs.
Etape 7 : Chapelle du Saint Suaire / Maison Caïs de Pierlas
Continuez tout droit au fond du Cours Saleya.
La Chapelle du Saint Suaire appartient à la Confrérie des Pénitents Rouges (association catholique de laïcs érigés canoniquement). La chapelle conserve un important tableau dû au peintre niçois Jean Gaspard Baldoino (1660) représentant l'enveloppement de Jésus dans le Saint Suaire (le linceul du Christ). Elle tient son nom du fait que le linceul séjourna à Nice de 1536 à 1543 avant son transfert de Chambéry à Turin.
La Chapelle du Saint Suaire est accessible au public.
A côté de l'église, sur votre gauche, vous pouvez découvrir la maison Caïs de Pierlas où a vécu le peintre Henri Matisse pendant plus de 15 ans.
Etape 8 : Fresque d’Adam et Eve
Pour découvrir la suite du parcours, ne continuez pas tout droit, revenez sur vos pas et suivez la première rue à droite (la rue de la Poissonnerie).
La rue de la Poissonnerie est ainsi nommée parce qu'elle menait au marché aux poissons. Au numéro 8, levez les yeux et observez au premier étage, une fresque datée de 1584 représentant Adam et Ève chassés du Paradis et se menaçant de gourdins. Il s’agit de l’unique témoignage restant des maisons peintes d'antan. La tradition populaire niçoise dépeint aussi cette sublime fresque comme faisant allusion aux incessantes querelles de ménage des habitants de l'immeuble.
Au numéro 1 de la rue de la Poissonnerie, se cache derrière la façade austère de l'église de l'Annonciation, la chapelle baroque Sainte Rita (Patronne des causes désespérées), lieu de recueillement très apprécié des niçois. C’est d’ailleurs l’une des églises les plus anciennes de Nice. A l’intérieur, au sein de l'oratoire Sainte-Rita, une fresque raconte différents épisodes de la vie de la sainte. Un petit cahier, situé non loin de la statue de Sainte Rita, vous permettra d'écrire vos intentions de prière.
Etape 9 : Eglise du Gésu
Prenez ensuite la rue Droite, qui n’a pourtant rien de “droit”.
Son nom provident d’une mauvaise traduction de “drecha” qui signifie directe en Italien. On l’avait nommée ainsi parce qu'il s’agissait du chemin le plus direct pour traverser la ville d'un rempart à l'autre. Elle était autrefois, la plus importante et la mieux habitée de Nice, par des familles nobles.
La belle façade bleutée de l'église du Gésu, appelée aussi l'église Saint-Jacques-le-Majeur, domine la placette qui porte son nom. Elle fut la première paroisse fondée dans la ville basse au XVe siècle. De style pré-baroque, elle fut bâtie en 1607 par un riche bourgeois niçois, Ponte Cerva, sur le modèle de l'Eglise des jésuites de Rome.
Etape 10 : Palais Lascaris</>>
Avancez tout droit dans la rue Droite.
Le Palais Lascaris est le seul palais baroque ouvert au public comme musée municipal. Outre l'opulente décoration de sa façade et de son portail imposant, il conserve des fastes des XVIIe et XVIIIe siècle un magnifique escalier d'honneur couvert d'une voûte à pénétration et de somptueux plafonds peints par des artistes italiens. Conçu suivant le principe des palais Génois, le rez-de-chaussée, les caves et la cour sont destinés au négoce et à l'entrepôt des laines et des grains. Les étages nobles, réservés aux appartements d'honneur, sont traités avec plus d'élégance. A voir au rez-de-chaussée une pharmacie du XVIIIe siècle provenant d'une officine de la ville de Besançon. Il abrite depuis 2009 une importante collection d'instruments de musique anciens.
Entrée libre et gratuite.
Devant le Palais Lascaris, allez au numéro 13 et levez les yeux sur votre gauche, pour voir le boulet tiré par la flotte turque en 1543, siège de Nice où se distingua Catherine de Ségurane, l'héroine niçoise.
Etape 11 : Chapelle Sainte Croix
Après avoir découvert le boulet de Catherine de Ségurane, suivez la rue de la Loge sur votre droite et montez la ruelle.
La chapelle Sainte Croix, classée monument historique, est depuis 1764 le siège de l'archiconfrérie des Pénitents Blancs. Remarquez sur la façade le pélican s'ouvrant le ventre pour nourrir ses petits, symbole de Saint Bonaventure.
Cette chapelle est malheureusement fermée au public, excepté les mardis entre 15h et 17h et pendant les Journées du Patrimoine.
Etape 12 : Place Saint François
Pour rejoindre la place Saint François, redescendez la rue de la Loge, où vous pourrez visiter plusieurs galeries d'art, et ensuite continuez votre chemin dans la rue Droite.
Le Palais Communal, ancien Hôtel de ville de Nice, préside la place Saint François et jouxte l'ancien couvent des Franciscains. Construit en 1580, lors de l'agrandissement de la ville haute, son décor est un peu plus récent. Le grand portail daté de 1679 est l'oeuvre de Grigho. Remarquez la façade baroque et les fresques carnavalesques (sur la face latérale gauche) qui ont été réalisées d'après les dessins du comte de Tavigliano, ingénieur royal de Charles Emmanuel III de Savoie. Le Palais Communal abrite aujourd'hui la Bourse du Travail. Il est inscrit au titre de monument historique.
La Place Saint François accueille le marché aux poissons du mardi au dimanche matin.
Etape 13 : Place Garibaldi
Poursuivez votre chemin tout droit en suivant la rue Pairolière. Traversez la route et rejoignez en face la place Garibaldi.
Conçue entre 1750 et 1780 dans le cadre des grands projets d'urbanisation de la ville sous l'impulsion turinoise, la place Garibaldi est un modèle d'harmonie. Nicolo, comte de Robilante, architecte du port Lympia, et Antoine Spinelli vont contribuer à sa construction achevée en 1785. Son appellation actuelle lui a été donnée en 1870 pour honorer le grand Giuseppe Garibaldi, né à Nice en 1807. Elle se caractérise par quatre alignements d'immeubles s'ouvrant sur des galeries marchandes voûtées, dans la meilleure tradition de l'architecture turinoise. Réaménagées à plusieurs reprises, les élégantes façades des bâtiments arborant aujourd'hui des trompes l'oeil en jaune clair et vert niçois pour les volets. Sur le terre-plein central, qui était autrefois un lieu de rencontres et de fêtes, se dresse la statue de Garibaldi, oeuvre d'Antoine Etex et de Gustave Deloye.
La crypte archéologique de Nice, découverte à 6 mètres sous terre pendant les travaux du tramway, offre 2 000 m2 de vestiges médiévaux et antiques étonnamment bien conservés, racontant plusieurs siècles d'histoire de la cité. La crypte, ouverte au public depuis récemment, est comparable à celle du Louvre. Elle est accessible à partir de la Place Garibaldi et peut être visitée en réservant auprès du Centre du Patrimoine.
Etape 14 : Place Rossetti
Pour rejoindre la place Rossetti, retournez sur vos pas et reprenez la rue Pairolière.
C'est aujourd'hui l'une des rues les plus commerçantes du Vieux Nice. On y trouve des chapelets de perugine, de la porcheta et de la morue salée. Au centre de la rue Pairolière, à l'intersection, suivez la rue du Collet puis la rue Centrale et la rue Mascoinat.
Plus qu'ailleurs, il règne ici une atmosphère italienne, on se croirait presque à Rome dans le Trastevere : façades ocres, balcons fleuris, fontaine, cathédrale baroque, terrasses de cafés et glaciers qui occupent le pavé sous l'ombre fraîche des parasols.
Etape 15 : La Cathédrale Sainte Réparate
Sur la place Rossetti, admirez la cathédrale Sainte Réparate.
La cathédrale Sainte Réparate est dédiée à la patronne de la ville, martyrisée à l'âge de quinze ans, à Césarée en Palestine, pour ne pas avoir succombé aux idoles. Son corps décapité, placé dans une barque, dériva depuis la Palestine pour être tirée sur le rivage par des anges. C'est d'ailleurs l'explication religieuse du nom « Baie des Anges ».La cathédrale Sainte Réparate fut construite en 1650 par l'architecte niçois Jean Andrée Guibert. La façade actuelle a été restaurée en 1824 grâce à la générosité du chevalier Honoré Rossetti. A l'intersection du transept et de la nef centrale s'élève une magnifique coupole à tambour en tuiles vernissées. Restaurée à l'identique de 1972 à 1982 par le fresquiste Guy Ceppa, la cathédrale Sainte Réparate a retrouvé son lustre et les statues des premiers évêques de Nice, les Saints Siagre, Bassus, Pons et Valère.
Classée monument historique depuis 1906, elle est le siège actuel du dioscèse de Nice.
La cathédrale Sainte Réparate est ouverte au public.
Etape 16 : Place du Palais
Pour rejoindre la place du Palais, passez devant la cathédrale Sainte Réparate puis continuez la rue du même nom et tournez à droite dans la rue de la Préfecture et allez tout droit.
C'est l'une des anciennes places de la partie récente de la vieille ville, qui donnait sur "le pré aux oies", terrain marécageux de l'embouchure du Paillon. Elle fut aménagée à l'italienne en 1989, réservée aux piétons et ornée de jets d'eau. Autour de la place se dressent quatre palais :
- Au nord, le Palais des comtes de Cessole construit par Carlo Filippo Juvarra.
- A l'est, le solennel Palais de Justice construit en 1890 (pour la petite histoire, lieu d'évasion d'Albert Spaggiari, auteur du "Casse de Nice")
- Au sud, un immeuble dont la façade a été « surchargée » au XIXe siècle.
- A l'ouest, le Palais des Torrini, la caserne Rusca et le Tour de l'Horloge.
Le samedi, ce sont les marchés aux livres anciens et d’occasion, aux cartes postales anciennes, des artistes et artisans d’art qui prennent possession de la place.
Etape 17 : Place Massena
Continuez tout droit, vous longerez la ligne du tramway pour rejoindre la place Masséna.
Pour d'autres visites ou renseignements, sachez que sur la place Masséna se trouve un point d'information présent de juin à septembre.
Au Sud se trouve la fontaine du Soleil représentant des personnages de la mythologie gréco-romaine présidée d’une grande statue d'Apollon en marbre de plus de sept mètres de haut.
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