Tarascon

• La gare :

La Tarasque des années 50 représentée sur l’entrée de la gare est une copie de celle que l’onpeut admirer sur les armoiries de la cité au XVème siècle.

• Théâtre municipal :

La façade du théâtre, reconstruit en 1885, possède un très beau blason haut en couleurs : laTarasque y est figurée avec un corps vert et une carapace d’or sur un fond d’ensemble rosé.

• Bibliothèque :

Blason (porte donnant sur le boulevard Itam) : ce blason est une copie du blason dela ville du XVème siècle, sur lequel la Tarasque dévore un jeune homme. La sextupédie dumonstre figure dans les descriptions fournies au XIIIème siècle par le savant dominicain Vincentde Beauvais et dans le texte apocryphe du XIIème siècle « La vie de sainte Marthe », parSynthique. Ce blason a été sculpté par le tarasconnais Jean-Barnabé Amy (façade du théâtre)pour l’ancien château d’eau de Tarascon

• Hôtel de Ville :

Façade : l’Hôtel de Ville, construit en 1648, est orné sur sa façade d’une statue de sainteMarthe terrassant la Tarasque, oeuvre du sculpteur tarasconnais Louis Le Mâle. Le choix desconsuls (anciens officiers municipaux) porté sur une iconographie religieuse, rare pour un bâtiment civil, se justifie peut-être par les dons d’accueil de Marthe, considérée par l’Eglise comme« hôtesse du Christ ».

• Château du Roi René :

Appartement des dames d’honneur (côté cour, intérieur du château) : sur le plafond del’appartement est peinte une Tarasque à six pattes, qui agrémente le fabuleux décor bestiairede la pièce.

• Place Général de Gaulle

Cette statue, installée sur la place Général de Gaulle au mois de juin 2005, est la plus récentereprésentation de la Tarasque. L’animal a été taillé dans un bloc de pierre de 25 tonnes provenant des carrières d’Oppède, par le sculpteur tarasconnais Pascal Demomont. La Tarasque possède six pattes terminées par des griffes d’ours, une tête grotesque bardée d’une interminable rangée de dents et une queue terminée d’un aiguillon.

Cette balade vous emmène au coeur de l’ancienne cité pour découvrir les plus beaux monuments de Tarascon.

Résidence royale des comtes angevins jusqu’au XVème siècle, Tarascon possède de majestueux édifices, tels que le château du Roi René, dominant le Rhône, ou la collégiale Sainte-Marthe, où est conservé le tombeau de la sainte (IVème siècle).

Protégée autrefois par son enceinte, dont subsistent aujourd’hui trois portes, la ville se divisait au Moyen Age en huit gâches ou quartiers, dont une juiverie et un quartier commerçant (place du Marché, rue des Halles), qui ont su conserver leur caractère pittoresque.

Après avoir longé le boulevard Itam, du nom d’un célèbre officier de cavalerie, vous passerez devant une belle demeure au 55 bis qui abrita jusqu’alors la Maison de Tartarin.

Cette déambulation dans les plus anciens quartiers de la ville vous permettra d’admirer les bâtiments de la fabrique Souleïado aujourd’hui transformés en musée du tissu provençal, le théâtre, le palais de justice ou encore le cloître des Cordeliers, ultime témoin renaissant de la présence monastique à Tarascon.

• Église Sainte-Marthe
• Château du Roi René
• Ancien quartier de la Juiverie
• Hôtel de Ville
• Place du Marché - rue des Halles
• Ancien couvent des Ursulines (place Pie)
• Le musée Souleïado
• Le Tribunal
• Le cloître des Cordeliers - Espace TARTARIN

La prospérité de la ville de Tarascon est à l’origine de l’installation de nombreuses familles nobles dès le XVème siècle. Aristocrates, bourgeois, commerçants, ou religieux font élever de splendides demeures particulières, soucieux d’imposer leur empreinte dans le paysage urbain.

Grâce à la richesse de leur ornementation extérieure, les façades de ces hôtels témoignent d’une variété de solutions individuelles, relayées au début du XVIIème siècle par la magnifique expression du Maniérisme provençal, période faste de l’architecture en Provence.

Autour de la collégiale Sainte-Marthe jusqu’à la rue commerçante des Halles ou dans les anciens quartiers de Saint-Nicolas et de la Condamine, reliant autrefois le château à la route d’Avignon, ces bâtiments civils occupaient généralement une place stratégique au sein de la ville.

• Hôtel de Sade-Cadillan, XVIème siècle -XVIIIème siècle
• Hôtel de Clerc de Molières, XVIIème siècle - XVIIIème siècle
• Hôtel de Lubière-Ayminy, XIIIème siècle -XVIIIème siècle
• Hôtel de Léautaud de Mas-Blanc, XVème siècle - XVIIIème siècle
• Hôtel de la Motte, XVème siècle-XIXème siècle
• Hôtel de Gras de Preigne, XVIIème siècle-XIXème siècle
• Hôtel de Laudun, milieu XVème siècle -XVIIIème siècle

Tout commence par le marché, une institution en Provence. Tout simplement incontournable! Il rythme la semaine. Lieu convivial de rencontres et de découvertes, le  marché provençal est un enchantement des sens. Les vins de Provence à la personnalité  chaleureuse, rosés fruités, rouges plus capiteux côtoient les huiles d’olives vertes ou mûres, les  fougasses à l’anis ou les pompes à huile, les fromages aromatisés de thym ou de romarin… Fruits confits, calissons ou « Bésuquettes » (savoureux bouton de chocolat praliné façonné à  l’image de la Tarasque) se dégustent sous les oliviers accompagnés de quelques gorgées de  l’Elixir du Père Gaucher, divin et puissant breuvage décrit par Alphonse Daudet dans Les Lettres de mon Moulin. Au fil des étals, les senteurs enivrantes des plantes et des herbes aromatiques se mêlent aux couleurs des fruits et des légumes en un kaléidoscope sans cesse renouvelé.

L’accent ensoleillé des gens du Midi ajoute encore au merveilleux plaisir de se fondre dans un monde tout entier dédié à la joie de vivre.

Chaque semaine, Tarascon installe son marché sous les platanes du son Cours.

Vous y découvrirez l’essence de la gastronomie provençale, empreinte de fraîcheur et de parfums,  l’authenticité d’un terroir et la diversité des produits de Provence.