Vidauban

Protégé par la chapelle Sainte-Brigitte, bâtie au sommet d'un piton rocheux de 180 mètres, le territoire de la commune s’étend, au cœur de la vallée de l’Argens, depuis le massif cristallin des Maures, au Sud, jusqu'aux premiers chaînons calcaires des Préalpes au Nord.

Cette position fait tout le charme de la cité et offre ainsi une multitude de paysages que le flâneur peut découvrir lors de ses promenades ou de ses randonnées : au Sud, c’est le royaume du pin parasol, des bruyères et des grès rosés ; au Nord, c’est celui du pin d'Alep, du chêne vert, et des petites falaises pittoresques des gorges de l'Argens.

Vidauban est traversée par deux cours d’eau : la rivière Argens, à proximité immédiate du centre-ville, et la rivière de l’Aille, au Sud-Est, dont les cascades sont particulièrement appréciées.

Le centre-ville abrite de nombreuses places aux belles fontaines où il fait bon prendre son temps à l’ombre des platanes.

Très étendue, la commune se caractérise également par la présence de nombreux « écarts » : des hameaux ou zones résidentielles en pleine campagne, tranquilles, où il fait bon vivre. 

Avec le chantier d'insertion Sainte-Brigitte, la ville de Vidauban a souhaité s’investir dans la réhabilitation et l'entretien du patrimoine tout en permettant la réinsertion socio-professionnelle de personnes exclues du monde du travail. Pour plus d'informations sur ce chantier et les actions menées, vous pouvez consultez la rubrique « Insertion et emploi », sous l'onglet « Action sociale ».

La commune de Vidauban possède sur son territoire le plus grand nombre de fours à poix connus dans le Var. La plupart de ces fours étaient utilisés avant les années 1850 pour produire de la poix  « navale », substance résineuse et collante.

Une jarre était remplie de bûchettes de pins (environ 1400 litres de bûchettes), le feu était mis sur la partie supérieure des bûchettes et dès que la combustion était commencée, la jarre était fermée par de grosses pierres jointives, recouvertes d'au moins 50 cm de terre pour assurer l'isolation. Le couloir latéral, qui avait assuré l'arrivée d'air au départ de la combustion, était alors obturé par une pierre et l'étanchéité était réalisée avec de l'argile. La combustion à l'étouffée pouvait commencer, elle durait environ 48 heures. Au bout de quelques heures, un liquide aqueux s'écoulait.

En fin de combustion, seul un goudron épais et noir était recueilli. Le fond du réceptacle était garni d'eau pour que la poix se fige rapidement, puis elle était découpée immédiatement en morceaux.

Lieu de détente et de loisirs, la base nautique de Vidauban offre à tous un cadre sauvage et naturel. Une aire de pique-nique, idéalement située sous des chênes centenaires, en bordure du fleuve de l'Argens, permet d'en profiter pleinement pour une pause casse-croûte.

Depuis plusieurs années, le site accueille la pratique du canoë et du kayak durant toute la belle saison.

Cette activité, fort prisée des Vidaubannais et des touristes, se pratique en toute sécurité, sous forme de balades calmes et rafraîchissantes, pour deux heures ou davantage.

Pour les « curieux » au regard intéressé, le parcours proposé sur l'eau permet d'intéressantes rencontres, telles que tortues cistude, grenouilles verte, hérons, Bergeronnettes, poules d'eau, ainsi que de nombreux poissons et insectes.

Il est aussi possible, au fil de cette promenade aquatique entre ombre et soleil, d'admirer le vol rapide du martin pêcheur, oiseau caractéristique du cours d'eau.

D'année en année la base s'est dotée de plusieurs embarcations de type « grand canoë », propices à la balade familiale. De nombreux kayaks individuels, de toutes taille, sont aussi à disposition.