Pontoise

Départ :

La Poste au Boulevard Jean-Jaurès.

Par la place Saint-Louis, les rues Lucien-Francia et Jean-Paul-Soutumier, parvenir au coeur du quartier de l'Hermitage qui a conservé son aspect semi-rural du XIXe siècle.

Le buste de Maria Deraismes, qui habita le quartier. La rue Vieille de l'Hermitage permet de découvrir la sente des Toits Rouges, site du tableau le plus connu de Pissarro.

Rejoindre la rue Maria-Deraismes, puis la rue du Château-Belger pour accéder à la sente des Gratte-Coqs qui domine le quartier.

Redescendre par le chemin des Mathurins en longeant le château des Mathurins. Remonter sur l'autre versant par la rue Paul-Déroulède qui donne sur la sente des Grivières (statue de Notre-Dame de Lourdes). Revenir au centre de la ville par le chemin des Fortes-Terres, la rue Gambetta et la place Nicolas-Flamel, bordée par l'école Notre-Dame de la Compassion et le Palais de Justice, à proximité de la Poste.

A l'emplacement du parking Jean-Jaurès, s'élevait la porte d'Ennery, un des plus importants ouvrages fortifiés défendant l'accès nord de la ville, qui ne fut démoli qu'en 1784. Pénétrer dans le jardin de IaVille : à gauche en entrant,vestiges d'une tour. Le « Tapis vert » du jardin a été aménagé sur les fossés qui longeaient les remparts. Face à la sortie basse : hôtel Le Vasseur de Verville, construit à la fin du XVllle siècle. Descendre par les degrés de la rue Neuve-Saint-Jacques, courtine qui reliait les portes « de Bart » et « Chappelet ». Faire le tour de l'église Notre-Dame, consacrée en 1599, l'église précédente ayant été détruite lors du siège de 1590. Au pied de la rue du Grand-Godet, vestiges de l'hôpital Saint-Jacques, construit en 1378 par Jacques d'Ennery. Au 85 de la rue Pierre-Butin, façade de l'ancien hospice des « Pauvres enfermés », datant de 1772, maintenant école primaire. Entre le n°80 et 82 de la rue, la pittoresque rue du Champ Loisel. A l'intersection avec la rue Thiers, en regardant en haut à gauche, vue sur l'hôtel des de Monthiers, lieutenants généraux du bailli de Senlis, de 1563 à la Révolution. Au 55, de la rue, le Carmel, dont les religieuses prirent possession le 13 avril 1610. Rue de l'Hôtel-Dieu :Vierge des Remparts. C'est une des statues qui étaient édifiées aux principales entrées de la ville. Sur les bords de l'Oise, s'élevait l'Hôtel-Dieu, qui avait été fondé par Saint Louis, et rebâti par un élève de l'architecte Fontaine, de 1823 à 1827. II a été complètement démoli lors des bombardements de la Seconde guerre mondiale. Traverser le pont qui franchit l'Oise pour jouir d'une vue d'ensemble sur les remparts. A son extrémité, s'élevait un énorme châtelet défendant l'entrée de la ville. Revenir sur ses pas et gagner la rue du Bas-Bord-d'Eau, pittoresque quartier avec ses vieilles maisons et ses degrés du Pas-d'Ane. Le quai du Pothuis amène au boulevard Jean-Jaurès, situé à l'emplacement des fossés. Au n° I I : les restes de la tour du Pas-d'Âne. Par l'escalier situé en face de la Poste, suivre la sente édifiée sur l'ancienne contrescarpe qui mène à la place Nicolas-Flamel, où se trouvent le tribunal de GrandeInstance et l'école Notre-Dame de la Compassion. Redescendre le boulevard Jean-Jaurès jusqu'à la Poste, puis pénétrer dans le jardin du Musée Tavet, où l'on peut voir les casemates situées sous la courtine bordant le boulevard Jean-Jaurès.

Situé dans le parc du château (musée Pissarro), il est particulièrement destiné aux malvoyants.